de de 2 de 2e 2e che oc ea fa an on ob a ae
En Amérique dans cette atmosphère saxonisée et saxonisante, nous le savons maintenant: nous sommes restés catho- liques parce que nous sommes restés Français. Après Dieu voilà d’où nous est venu le salut.
. Abbé GROULX. 6e 2 fe Se Ge fe fe he ce fe je je ee ee
VOLUME XXII
EE LL JMPRESSIONS DE VOYAGE |
Chez le Prédicateur des oiseaux
(PE. B.) QE
;
On m'avait dit à plus d'une reprise: “Lorsque vous aurez vu le
pape de près, en audience, vous sentirez que vos désirs ont été comblés et vous n'aurez pas le goût de prolonger votre séjour à Rome.” Rien de plus vrai. Au sortir du Vatican j'étais beaucoup moins intéressé à poursuivre mes visites. À quoi bon me disais-je? Que pourrais-je goûter davantage? Je brülais du désir de reprendre la route; j'entendais l'appel de l'inconnu. Assise, Venise, Milan, Gênes, autant de noms qui reten- tissaient à mes oreilles comme une mystérieuse invitation. .. Le lendemain, dimanche, je dis une dernière fois la messe à l'autel où Je Fondateur des Oblats, Monseigneur de Mazenod, avait lui-même célébré le saint Sacrifice; je fis mes adieux aux Pères de la Maison générale et me voilà redevenu vagabond de l'Année Sainte. Le Frère Alban Boucher, qui m'avait si cordialement accueilli à mon arrivée voulut bien exercer jusqu’au bout ses fonctions de cicerone. Il m'accompagna au terminus de la CITA. Cela rend la séparation moins. amère de sentir quelqu un vous serrer la main au moment du départ. Comme il nous restait quelques minutes d'attente, nous allâmes faire une courte prière à Notre-Dame des Anges, église titulaire du regretté cardinal Villeneuve, sise tout près de là.
L'autocar m'emporte maintenant vers Assise. Après avoir zigzagué dans les rues de Rome, nous sortons de la ville par la Via Salaria, et nous voici de nouveau dans la campagne romaine. Tout le long du jour nous devions voyager dans une région pittoresque, accidentée. Le Tibre franchi, nous pénétrons dans la gorge du Nera. La compagnie CITA a baptisé ce parcours du nom de “Ruban d'argent” (Nastro d'argento). La route longe pour une bonne part une ancienne voie romaine, encore intacte en bien des endroits. Les Ancjens savaient construire de façon durable, et probablement que leur voirie échappait au patronage élec- toral: ils n'étaient pas obligés de rapiécer les routes l’année suivante. La jeune Italienne qui nous sert de guide nous indique, au passage, les endroits historiques et les ruines dignes de mention.
Sur les onze heures nous entrions dans Terni, dont les origines remontent à près de 700 ans avant Notre-Seigneur. Fondée par les Om- briens, elle fut la patrie de Cornelius Tacitus, historien qui nous a fait suer durant nos années de collège. Une simple halte d’un quart d'heure et nous nous remettons en route vers Assise.
Nous sommes au pays de saint François.
Saint François, l’une des plus captivantes figures du christianis- me, le poète en haïllons; le chantre du soleil, l'amant de Dame Pau- vreté, le prédicateur des oiseaux, le solitaire et le stigmatisé. Le pays que nous traversons, François la parcouru en tous sens. De Terni, que nous venons de quitter, il avait suivi le cours du Velino, menant la vie errante du prédicateur. Et quand il se sentait las, fatigué des bruits du monde, il se retirait dans une:grotte qu’il avait découvert au sommet d’une montagne. “Là, dans la grande solitude et le grand silence, sans autre trace de vie que, parfois, la rapide chanson d’un oiseau ou Le bruissement lointain d’un torrent, pendant de longues heures il restait à genoux, sur la pierre dure, dans le creu du rocher.”
Au coup de midi notre autocar roulait aux abords de Spolète. C'est ici que François, fougueux guerrier chevauchant vers la gloire, fut sou- dain terrassé, comme Saul sur le chemin de Damas, comme Ignace au pied du Montserrat. Alors, sellant sa monture, François retourne vers sa ville natale, C’est sur ces traces que nous allons en ce moment. Puis voici Foligno, et enfin Assise même. Nous passons devant la Santa Chiara, qui conserve les restes de sainte Claire, fondatrice des Cla- risses; nous contournons l'église de la Portioncule, que nous visiterons plus tard et, lentement, nous gravissons l’un des contreforts du mont Subasio. Peu après notre voiture s’arrêtait sur la Piazza San Petro, au coeur d'Assise. Nous aurons trois heures de liberté, (c’est bien peul), pour prendre contact avec les lieux illustrés par Frère François, prier sur son tombeau, admirer les fresques de Giotto et communier au pay- sage qui nous entoure. 5
Il est près d’une heure. Notre chauffeur nous indique quelques en- droits où nous pouvons nous faire servir un bon repas; mais nous som- mes libres. . . Je m'achemine vers une petite rue montante, celle qui con- duit au monastère. Elle est bordée de boutiques de souvenirs et de res- taurants. Je regarde par les vitrines pour connaître la propreté des lieux. En voici une qui me parait convenable, avec spaghetti au menu. J'en- tre et m’attable. A Assise, la pensée du Poverello est présente partout. Comment alors-ne pas se rappeler le chapitre des Fioretti où François et le Frère Massée mangent le pain qu'ils ont mendié, “sur une belle grande pierre, auprès de la source limpide,” et remercient Dieu pour le bonheur qu'ils ont de vivre, d'être assis au soleil sous le ciel bleu et de pouvoir apaiser leur faim et leur soif à la table de Dame Pauvreté.
Mon repas terminé, je gravis lentement la ruelle qui mène à la ba- silique et au monastère; et après avoir franchi l'antique muraille du XVe siècle, je débouche sur la place de Saint-François. C’est une lon- (que esplanade, en plan un peu incliné, encadrée d’un imposant porti- que et dominée au fond par les édifices religieux. Les lieux sont dé- serts. Où diriger mes pas? À ce moment, un moinillon sort du monastère. Quelle ne fut pas ma surprise? Je m'attendais de voir à tout instant sur- sir la bure brune d'un Franciscain ou la barbe austère d’un Capucin, et j'ai là devant moi un jeune religieux vêtu de noir. Ce fut ma pre- mière question: “A quel Ordre appartenez-vous?” Il m'explique qu il fait partie des Frères Mineurs Conventuels (Cordeliers), June des trois branches de la famille franciscaine. Ma surprise fut encore plus grande lorsqu’en visitant le musée de la sacristie j'aperçus la tunique rapiécée de saint François, tunique ni brune, ni noire, mais. . grise! Faut-il en conclure que nos séraphiques “petis frères” ont suivi, eux aussi, la mode au cours des siècles? -
Pendant que je cause avec le jeune Cordelier, d'autres compagnons de voyage s’amènent. Nous sommes bientôt une dizaine et ensemble nous ferons la visite des lieux. Le “Fratelli” nous servira de guide. Il nous fait admirer les peintures de Cimabue et de Giotto, l'architecture de la basilique et de l'église inférieure. Pourquoi faut-il (hélas!) que les guides et les livres touristiques insistent tant sur le point de vue artis- tistique, et négligent l’histoire, la poésie, l'âme des choses? J'ai préféré, je l'avoue, ma visite au musée de la sacristie et à la crypte qui garde le tombeau de saint François. Qu'ils sont touchants ces souvenirs! Voici sur parchemin, la Règle écrite de la main du Poverello; voici l’au- tographe de la Bénédiction qu’il donna au Frère Léon, deux ans avant sa mort; puis ses sandales, et surtout, sa tunique, véritables haïllons de quêteux. Longtemps mes yeux se sont arrêtés sur elle. Joublie tout le reste. Il rme semble voir le saint aller dans cette défroque sur les routes poudreuses d'Italie, ou s'arrêter au bord de Ja route pour prêcher aux oiseaux. Vous connaissez histoire des oiseaux? | :
Ce jour-là saint François s’en allait avec Frère Massée et d’autres
compagnons sur la route qui mène à Bevagna, dans la région de Foligno- |.
Or, racontent les “Fioretti”, “marchant avec ferveur, il Jeva les yeux et vit quelques arbres à côté du chemin, sur lesquels était une multitude presque infinie d'oiseaux, de quoi saint François s émerveilla et il dit à ses compagnons: “Vous m'attendrez ici sur le chemin, et j'irai prêcher à ‘ mes frères les oiseaux.” Et il entra dans le champ et commença à pré- cher aux oiseaux qui étaient à terre; et, aussitôt, ceux qui étaient sur les arbres s'en vinrent à lui et tous ensemble restèrent immobiles jus- qu'à ce que saint François eut finit de prêcher; et encore ils ne s’en allèrent point avant qu'il ne leur eût donné sa bénédiction. Et selon ce que raconta frère Massé, . . .saint François marchait parmi eux et les touchait avec sa robe, sans qu'aucun pour cela ne bougeñt.
Il était vraiment chanceux le prédicateur François: ses fidèles ne dormaient pas pendant son sermon, et ils ne seraient sûrement pas partis avant “Tlte missa est” et la bénédiction. Et que leur disait-ilP Il leur parlait du Bon Dieu, de la Providence qui les nourrit, leur donne à boire, “Peau des fleuves et des fontaines.” " |
| .: . (suite & la page 8) _.
La S
MERCREDI
: Gagnante du trophée Fraser
Mademoiselle Cécile Savoie, 18 ans, enfant de M. et Mme Donat
lr'Vi
Organe de l'Association Canadienne-Française de l’Alberta
EDMONTON. ALBERTA —
20 SEPT. 1950
S.S. Pie XII
No 45
souligne l'importance des
| missions, au congrés tenu à Rome
Rome approuve les miracles attribués à Marguerite Bourgeoys
Une nouvelle provenant de Rome mande que la Sacrée Congrégation des Rites a émis un décrèt approuvant les miracles proposés dans la cause de béa- tification de Marguerite Bourgcoys, fon- datrice de la Congrégation Notre-Dame. La cérémonie de béatification de cette vénérable servante de Dieu aura lieu dans la Ville Eternelle le 12 novembre prochain.
Honneurs conférés par le pape
Au moment d'aller sous presse, nous apprenons que le Souverain Pontife vient d'accorder des honneurs à quelques per-
Savoie, de Vancouver, a remporté le trophée Fraser offert par la Fédé-| sonnalités du diocèse de Saint-Paul. Mon- ration canadienne-française de Colombie à l'élève qui se classe premier| seigneur S. Loranger, Vicaire général dans un concours de français. Cécile est une ancienne élève de l’Aca-} et Monseigneur Eugène Rooney, curé de démie Sait-Joseph de St-Boniface maïs elle a suivi à Vancouver les| Westlock, sont nômmés Prélats Domes- cours de français de Madame J.-B. Tisseur. Elle a conservé dans le con-| tiques.
cours éliminatoire 95% des points.
Deux autres élèves de la paroisse française de Vancouver ont aussi! oit la médaille “Bene M Le obtenu des prix dans ce concours: Mlle Jeanne Pilloud et Vitalien Dou- 5 . 1. ve Ée ue se 5 . cet, élèves de Mme J.-B. Tisseur et de Mme H. McDougall. Nos félicita- FR DRSe Spore I PEERre tions à ces méritantes éducatrices et à leurs élèves.
(Courtoisie: The Daily Province)
M. l'abbé R. Barbeau, curé de Picard-
! M.L.A., reçoivent tous deux la médaille “Bene Merenti.”
MP. et M. le député J-W. Beaudry,|
La propagation de l'Evangile nécessaire à la véritable prospérite humaine
. LA . Ni e . 0 #
Cité du Vatican. — Un congrès missionuaire international s’est tenu à Rome, en présence de nombreux évêques, de missionnaires, de prêtres et de laïcs.
A l’occasion de ce congrès, S. S. le pape Pie XII a adressé à S, Em. le cardinal Fumasoni Biondi, préfet de la Congrégation de la Propa- gande, une lettre mettant en lumière le but principal de ce congrès qui est d'éclairer tous les chrétiens sur l'importance de la cause des mis- sions et de les exhorter à s’y intéresser avec un zèle toujours grandissant.
On doit à tout prix, dit notamment le souverain pontife, faire en sorte que les milieux cultivés comprennent comment la propagation de l'Evangile est absolument nécessaire à la véritable prospérité humaine et au maintien de la civilisation. De même, la généreuse jeunesse étu- diante, qui parfois se laisse prendre aux idéologies dites néfastes, doit être attirée vers de plus nobles enterprises par l'admirable force et l'ex- emple de lapostolat missionnaire.”
Le pape rappelle ensuite que le travail des missionnaires a rencon- tré ces dernières années de nouvelles exigences, qui doivent être étu- diées soigneusement, notamment en ce qui concerne les questions socia- les et le sort des travailleurs, et que les missionnaires doivent trouver à ces questions une solution, comme la charité elle-même l'exige et comme le besoin s’en fait sentir plus vivement chaque jour.
Le pape rappelle en outre qu’il déclara ouvertement dans une allocution le 24 juin 1944, que la fin par excellence des missions était d'établir si fortement l'Eglise en terre infidèle qu’elle puisse vivre et lse développer par elle-même, sans l'aide des oeuvres missionnaires, laquelle aide devra cesser le jour où elle n’aura plus de raison d'être. Et le Souverain Pontife a conclu: “L'Eglise n’a nullement la vo- !Jonté de dominer les peuples ni d'étendre son pouvoir dans les affaires purement temporelles. Son unique désir est d'apporter la lumière de la foi à toutes les nations, de favoriser le développement de la culture humaine et civile, ainsi que la concorde fraternelle entre les peuples.
La politique fédérale
Nous offrons nos félicitations aux heu- reux récipiendaires de ces décorations.
Mgr M. Lasser mort
Le Parlement est ajourné après) moy en Roumanie |
avoir voté plusieurs projets
Paris. — La radio du Vatican, citant des informations de provenance de Vien- ne, affirme que Mgr Marc Lasser, vicai-
Par la British United Press
Le parlement a été ajourné vendredi après que la sanction royale eut été don- née au budget spécial augmentant de $59,000,000, au moyen de nouvelles taxes les revenus du gouvernement fé- déral.
La Chambre des Communes et le Sé- nat reviendront en session le 14 février prochain mais le président de la Cham- bre, M. Ross Macdonald, à instruction de convoquer une session plus tôt si la situation internationale s'aggrave.
L'ajournement de Ja Chambre n’a pas cu le caractère de solennité que lon remarque généralement aux cérémonies de prorogation. Le juge Robert Tasche- reau, de l1 Cour Suprême du Canada, a accordé la sanction royale au budget en l'absence du gouverneur général. Il n’y a pas eu de discours du trône puisque la session n’était pas prorogée mais sim- plement ajournée. L'assistance n’était guère nombreuse à la dernière séance car un grand nombre de députés et de sénateurs avaient déjà quitté la capitale. La session d’urgence n’a duré que 18 jours de séances.
Pendant cette brève période, les lé- gislateurs ont cependant accompli un travail considérable. Voici les principaux
session:
paralysait les services ferroviaires depuis neuf jours, le 50 août. Le gouvernement a ordonné la reprise du travail aux meil- leures conditions offertes par les compa- gnies ferroviaires en accordant un délai de 80 jours pour discuter les questions en litige, Ô
2,——Le parlement a accordé des cré- dits de -142,000,000 pour les forces ar- mées canadiennes, de $300,000,000 pour laide en armes à fournir aux pays si- gnataires du pacte de l'Atlantique ainsi que $409,000,000 à être dépensés à l'a- venir pour Îles forces armées canadien- nes.
8—Le parlement a autorisé le minis- tre des Finances d'appliquer un contrôle sur les ventes au crédit.
4.—Le parlement a approuvé la for-
qe
. PNA ee projets de loi adoptés au cours de la pouvait parler d'autorité officielle au nom de ce pays. Le premier ministre a; 1—On a d'abord réglé la grève au aussi déclaré que le gouvernement n’a! nationale, Brooke Claxton a déclaré que
re général du diocèse de Jassy, en Rou- manie, est mort, en mai dernier, des suites des tortures auxquelles il fut sou- mis, sans interruption, durant six heures, pour le contraindre à signer une déclara- tion en faveur de la création d’une église catholique dissidente de Roumanie.
La radio du Vatican, se référant aux mêmes sources, ajoute que Mgr Djurko- vici, évêque titulaire de Jassy, -interné dans les sous-sols du mifistère de l’In- térieur, à Bucarest, est actuellement gra-
mation d’une force spéciale pour les na- tions unies. he,
5.—Le parlement a accordé au minis- tre du Commerce le pouvoir de contrô- ler la fabrication, la distribution et les prix des matériaux de guerre.
G—De nouvelles taxes ont été im- posées sur les objets de luxe, les automo- biles, les appareils électriques domesti- ques, les bonbons, les liqueurs douces, l'alcool et sur les revenus des corpora-
à
La politique internationale
Les troupes des Nations-Unies
- Par Maurice Dagenais : sas de la British United Press L'offensive démocratique contre Îa- gression communiste se poursuit à un rythme accéléré simultanément sur le
front militaire et diplomatique.
prennent l’initiative en Corée
au pays-jusqu'à la signature du-traité de -
paix. Les Américains n'imposeraient pas de restrictions commerciales ou écono- miques artificielles au Japon.
Il est très probable que la Russie n'’ac- cepterait pas de telles conditions mais
Sur le front militaire, les forces des. les Etats-Unis seraient prêts à agir rapi-
Nations Unies ont réussi des débarque- ments derrière des lignes ennemies en Corée. Les premières opérations ont été
tions. © | Pendant l: id vement malade. couronnées de succès et les forces nava- A les canadiennes ont brillé au point de lémique a été déclenchée à Ottawa sur : _ , LE de s : . mériter les éloges du général MacArthur, les forces que le Canada devrait envoyer L f mille ro l < k £ à létranger. a To € yaie Ces attaques visent à couper les lignes! ge à : . , De : : i i ennemis tandis que Le chef du parti conservateur anglais, d'Indochine reçu par le Ne er : L pe RAA , : : , s l'ex ité sud du p4 s Winston Churchill, avait déclaré aux Pa pe is e ve + É ne es repousse agresseur. Communes de Londres que le Canada ; Es allées rep : gr ie | pourrait envoyer deux ou trois’ divisions Vatican. — L'empereur Bao Dai de Les communistes seront ainsi 4 EE en Europe. L'opposition à la Chambre! l’Indochine, l'impératrice et leurs cinq devront en de deux côté “ii des Communes à Ottawa a voulu con-| enfants ont été reçus en audience par disperser leurs pres ct ainsi affaibür naître l'opinion du gouvernement à ce! Sa Sainteté le Pape Pie XII. Ils étaient chaque ue ils ME su sujet. en visite à Rome pour trois jours. L'im-| La période Nes ne Le : ie Le premier ministre Saint-Laurent l’a bératrice s’est convertie au catholicisme, semble terminée pour les Alliés. À Laver donnée sans équivoque. Il a d’abord rap- nir ils auront probablement l'initiative: H Re otre , . pelé qu’une telle suggestion n'avait ja-! e du combat pour repousser l'ennemi. mais été faite au Canada par un gou- Du français sur la Pendant ce temps, les pays sens ques s'organisent pour tenir en échec
Ï | vernement faisant partie du pacte de! VAtlantique et que M. Churchill faisait |
l
tombe des soldats
partie de l’opposition en Angleterre et ne Ottawa. — Le-ministre de la Défense
pas l'intention actuellement d’envoyer!les tombes des soldats canadiens-fran- des troupes autres que la brigade des | çais, inhumés dans les cimetières euro- Nations unies. Il a précisé que si le pro-'péens porteront des inscriptions fran- blème se pose d'envoyer des forces expé- : çaises. Cette assurance du ministre Clax- ditionnaires, le parlement sera appelé à; ton a été donnée alors qu'il répondait à prendre une décision, lune question de M. Dave F ulton, con-
Avant l’ajournement de la session, M. ; servateur de Kimloops. Le parlemen- C. D. Howe qui remplissait les fonctions ‘taire conservateur dans une interpella- de premier ministre suppléant, a révélé | tion imprévue, avait dénoncé le fait que à la Chambre des Communes que le gou- ‘4,000 pierres tombales ne portaient pas vernement fédéral se propose de convé-[le nom du régiment des militaires tués quer une conférence fédérale-provinciale | au champ d’honneur. M. Claxton répon-
pour discuter les problèmes des Taxes et| dit que des inscriptions seront faites crane l'on développe sa puissance de pro-
du bien-être social. Cette conférence doit | que l’on remplacera même au besoin des avoir lieu cette année. M. Howe a donné | pierres tombales. Il ajouta aussitôt que,
M. Coldwell, qui craignait que la situa-|çais, on gravera en français, “autant que
des Affaires étrangères des trois grandes;
l'agression communiste à travers tout Vu-!
nivers. Avant l'ouverture de l'assemblée gé- nérale des Nations Unies, les ministres
puissances occidentales, Etats-Unis, | France ct Angleterre ont cu des entre-i
tiens secrets à New-York pour discuter} de leurs problèmes communs.
Ils ont abordé le problème de la dé- fense de l'Atlantique, de l'Europe oc | dentale et particulièrement du rôle que l'Allemagne sera appelée à jouer dans le plan stratégique général.
Ce fut la question la plus difficile à| résoudre. La France s'oppose au réarme- ment de l'Allemagne tout en acceptant
4
duction de manière à apporter une aide industrielle aux autres pays de l’Atlanti-
Cette discussion a été reprise d’ailleurs
tion internationale ne retarde cette con-| possible,” le nom du défunt et celui de!par la suite par les ministres des Affai-
férence. son régiment.
M. l'abbé R:. Barbeau, curé de’ Picarville, et MM. les. députés . J.-M. Déchène, M.P., et J.-W. Beaudry, M.L.A.,, viennent d'être décorés par le pape de la médaille “Bene Merenti”. Nos félicitations.
Li
res étrangères des douze pays signa- taires du pacte de l'Atlantique, dont le
cette assurance au chef du parti C.C.F,,| dans le cas des soldats a slt
! Canada qui est représenté par M. Lester |B. Pearson.
Le conseil de l’Atlantique qui a com- mencé ses séances au moment où l’on annonçait les succès remportés par les forces. des Nations Unies dans Jeur of- fensive contre les communistes en Co- ‘réce, a été convoqué pour discuter les détails de la défense de l’Europe occi- dentale ct du monde occidental en gé- | néral. ;
Pendant ce temps, les autorités améri- caines cherchent à consolider la lutte au communisme en Orient en régularisant la situation du Japon.
Le gouvernement américain voudrait | {accorder au Japon un traité de paix le] plus rapidement possible, selon des in- formateurs fiables, avec l'intention pro- bable d’en faire un actif dans la lutte
au communisme.
D'après des informateurs bien rensei- gnés, les Etats-Unis n'imposeraient aucu- ne restriction au réarmement du Japon, mais des forces américaines resteraient
dement, avec ou sans le consentement de Moscou.
Un tel traité de paix accorderait des conditions exceptionnellement libérales mais il appert que les Américains veu- lent absolument tenir le Japon en dehors de l'orbite du communisme.
-Le Japon pourrait être un un actif précieux pour enrayer la marée rouge en Orient tandis que les puisances de l'Atlantique, oganisant rapidement leurs forces, pourraient enrayer le danger en Europe.
Ainsi se dessine sur les plans politi- ques, économiques et militaires la straté- gie des démocraties pour arrêter la me- nace rouge à travers le monde. Après une série de revers, les démocraties se res- saississent et se préparent à mettre un frein.
Il n’est pas encore possible de prévoir si cette politique préviendra la guerre mais elle est de nature à faire réfléchir les autorités du Kremlin qui savent main- tenant que toute nouvelle agresion sera arrêtéc par la force et si elles poursui- vent leur politique d'agression, elles pré- cipiteront le monde dans une guerre mondiale. :
Il est certain que de jour où la Russie sentira la puissance des forces alliées, elle hésitera à se lancer dans une aven- ture désastreuse.
Vienne implore la Vierge del Fatima
Vienne. — Escortant la statue mira- culeuse de la Vierge de Fatima, 50,000 personnes environ portant des cierges et des torches, ont pris part à la “proces- sion de la paix” qui marque louverture de la “croisade autrichienne de la paix”. Le cortège s'est déroulé pendant plus de trois heures tout au long des rues du centre de la ville, de la Votiv Kir- che, église du voeu de François-Joseph, à Ja chapelle des franciscains, où il a été accucilli par le cardinal Innitzer, prime archevèque dc Vienne. Le chancelier Figl, plusieurs ministres et l'ancien président de la république, Miklas, mar- chaient derrière la statue de la Vierge. Pendant trois jours et trois nuits, des, prières pour la paix furent dites à la chapelle des franciscains. :
Hérotïcité des vertus d
PieX
Cité du Vatican. — En présence. de
Sa Sainteté le pape Pie XIE, la Sacrée Congrégation des Rites vient de procla-
mer Vhéroïcité des. vertus du pape Pie
X, de vénérée mémoire.
#
A
Page z
| La Survivance Hebdomadaire publié tous les mercredis à 10010-109e rué, Edmonton, Alberta
Fondé le 16 novembre 1928
Journal indépendant en politique et entiérement con- sacré à la cause religieuse et nationale,
Rédacteur en chef: P.-E, Breton, o.m.i.
PRIX DE L'ABONNEMENT: Provinces de l'Ouest: 82.00 Dar an: Ætats-Unis et Québec: $2.50 par an; Europe: 65.00 par an. Organe officiel de “L'Association canadienne-française de l'Alberta”
Autorisé comme envoi postal de la deuxième classe, Ministère des Postes, Ottawa.
MERCREDI LE 20 SEPTEMBRE 1950
En marge du problème scolaire
Les incidents qui sont survenus à Jean-Côté devraient suffire à nous ouvrir les yeux et, par contre-coup, nous pousser résolument à prendre en main le contrôle efficace de nos écoles. Il est inutile de nous faire illusion. Nous nous bu- tons dans le domaine scolaire à toutes sortes d'obstacles, et malheureusement, nous ne nous en rendons pas toujours compte.
La tendance moderne est de tout attendre de YEtat, de tout demander au gouvernement, com- me si l'Etat était une “machine à piastres”, une nouvelle Providence établie pour distribuer des faveurs à droite et à gauche. La conséquence est facile à prévoir. Habitué à intervenir dans tous les domaines, le gouvernement finit par se croire le maître absolu de tout. Souvent même, il m'at- tend pas d'être invité pour s’immiscer dans les affaires qui, de droit, ne le regardent pas. C'est ainsi que, peu à peu, l'Etat a pris la part du lion, au détriment trop souvent des droits de l'Eglise et des parents. Et l’un des domaines où cette mainmise se fait sentir, c’est bien l'éducation.
Au risque d'importuner les lecteurs, nous ré- pétons ce que nous avons affirmé des dizaines de fois: “Les droits de l'Eglise et des parents en éducation sont antérieurs à ceux de l'Etat. L'Etat n’a pas le droit d’accaparer les écoles et de mé- connaître la volonté de l'Église et de la famille.
. Et les lois scolaires telles qu'elles existent au Ca- nada, en dehors de a province de Québec, sont à des degrés divers des abus de pouvoir, des violations flagrantes de la liberté de conscience et de la liberté tout court.”
Dans une déclaration faite au concile du Vati- can, les théologiens nommés par Pie IX affir- maient: “Une des erreurs les plus pernicieuses de notre époque est celle par laquelle on prétend que les écoles doivent être soumises à la direc- tion et à la volonté de la Puissance séculière seule, de telle sorte que l'autorité de l'Eglise soit absolument empêchée de pourvoir à l'instruction religieuse et à l'éducation chrétienne de la jeu- nesse. . ?
De son côté le papé Léon XIII déclarait: “IL faut non seulement que Ia religion soit en- seignée à certaines heures, maïs que tout le reste de enseignement exhale comme une odeur de piété chrétienne. S’il en est autrement.. . . l'ins- truction quelle qu’elle soit, ne produira que peu de fruits et aura même de graves inconvénients.”
| Or comment les choses.se passent-elles actuelle- ment? La loi met des obstacles à une éducation vraiment chrétienne en défendant tout enseigne- ment religieux, excepté une demi-heure à la
fin de la journée. Plus que cela: le département .
d'Education impose des livres de classe unique- ment de son choix, sans tenir compte de la vo- lonté des parents; des livres neutres d’où il s'éf- force de bannir le nom même de Dieu. Pas n’est “besoin d'aller en Russie pour découvrir de l'a- “théisme et des sans-Dieu.
ignorance injustifiable
À côté de cette usurpation de l'Etat, du dé- partement d'Education sur les écoles et la for- mation de nos jeunes, nous avons à déplorer l'i- gnorance d’un trop grand nombre des nôtres.
Quels sont ceux, par exemple, qui connaissent .
de façon pratique la véritable doctrine au sujet de l'éducation? Même parmi ceux qui sont inti- mement liés au problème scolaire, quels sont ceux qui pourraient faire le partage entre les droits de l'Eglise, de la famille et de l'Etat? Combien nombreux sont ceux qui croient à tort que l'Etat est le maître absolu en cette matière? N'a-t-on pas entendu, il n'y a pas de cela si longtemps, un inspecteur d'écoles recommander à une institutrice, lui ordonner même de ne pas enseigner le catéchisme, parce que cela nuisait, disait-il, au programme du Département. Tou- jours la même stupide rengaine: “Le Départe- ment, le Département!” Comme si l'Eglise et les parents avaient perdu les droits inviolables qu'ils ont reçus de Dieu et de la nature. Si ce n'est pas de l'ignorance, c’est une mauvaise foi évi- dente; ce qui n’est guère mieux.
L'ignorance en matière scolaire, elle se mani- feste encore d’autre façon. Parmi ceux qui sont directement intéressés à éducation, parents, commissaires d'écoles, instituteurs et institutri- ces, combien connaissent parfaitement nos lois scolaires et pourraient, au besoin, en signaler les abus. Ainsi on nous citait le cas d’une institutrice en charge d'une école depuis nombre d'années, et qui ignorait éncore que lon pouvait enseigner les deux premiers grades tout en français. Com- bien ignorent que le choix des maîtres appar- tient, non pas à l'inspecteur, mais aux commis- saires locaux, les petits commissaires comme on les appelle? Nous avons des commissaires qui sont bien renseignés; mais combien d’autres qui semblent n'avoir jamais lu les textes de loi qui les regardent. :
Quand ce n’est pas l'ignorance, c’est souvent l'apathie qui nous cause le plus de tort. Apathie de trop de parents qui ne se soucient pas de voir à: ce que leurs enfants reçoivent une éduca- tion profondément catholique et française; qui
/ sé désintéressent des problèmes scolaires; qui
ne se dérangent pas pour voter quand vient le temps d'élire les commissaires; qui n’ouvrent pas
la bouche quand on enlève à leurs enfants le .
peu d’instruction religieuse et française à laquel- le-ils ont droit. Apathie dés commissaires qui laissent les autres faire la pluie et le beau temps _à l'école, au détriment de nos jeunes. - « Les inspecteurs
: “Et-disons donc un mot, rien qü'un mot pour . . aujourd'hui, des inspecteurs d'écoles. Si'certains. |
He ve LA
me re
d'entre eux se dévouent à la cause de l'éducation catholique et française, d’autres ne semblent a- voir d’ambition que pour obéir servilement aux.
ukases du département d'Education. Ils jouent’
trop souvent dans le Jomaine scolaire le rôle d’un garde-chiourme, d’une Police montée. . . sur ses grands chevaux. Pour eux rien ne compte que la volonté du Département. On dirait qu’ils ont peur de pérdre leur position ou qu'ils ne cher- chent que leur avancement. Qu'ils fassent lins- pection des écoles, soit: c’est leur fonction. Mais pourquoi chez quelques-uns ce zèle intempestif?
Nous avons plus d'une fois entendu cette remar-'
‘que: “Nous serions mieux traités sous un inspec- teur anglo-protestant.” Personnellement nous a- vons eu connaissance d’un cas typique. Sauf er- reur, c'est l'an dernier qu'un de nos inspecteurs canadiens-français voulait imposer une institutri- ce russe à l’une le nos écoles françaises contre le gré des parents. Si M. Sylvestre veut bien nous donner sa version de l'affaire, nous serons heu- reux de la publier.
Nous ne demandons pas à nos inspecteurs de:
faire la guerre au Département. Mais il serait bon qu'ils se rappellent que les lois scolaires tel. les qu’elles existent en dehors de Québec com- portent, au dire même de l’Episcopat canadien, des “inégalités flagrantes”. En d’autres mots, elles sont manifestement injustes. Pourquoi alors cette application rigoureuse de la loi, au détri- ment des droits divins et naturels de l'Eglise et des parents? Un peu de tact de la part de cer- tain inspecteurs ne ferait pas de tort et aiderait grandement à donner justice aux victimes de la spoliation scolaire. Et qu’on ne vienne pas dire que la chose est impossible. Tous ont présent à la mémoire le souvenir du regretté inspecteur Gibeau et la façon dont il savait procéder, en fermant au besoin les yeux et en conseillant dis- crètement les intéressés.
Nous pourrions encore citer le cas d’une jeune institutrice de la région de Falher qui dut s’en aller dans une autre division parce que l’inspec- teur mettait des obstacles.à l'obtention de son brevet; il la trouvait trop française.
Nous ne donnons que ces quelques: exemples pour aujourd'hui. Nous reviendrons sur le sujet avec d’autres détails s’il le faut. Il est temps que lon fasse cesser les équivoques, que l’on tire les choses au clair et que l’on montre où sont les responsabilités.
Quelques remèdes |,
Il y a de la place pour un travail considérable dans le domaine scolaire, et pour une améliora- tion encore plus considérable au point de vue ca- tholique et français. On s’est souvent demandé à quoi servait l’A.C.F.A. Il y a 25 ans cette année
que notre Association se dévoue sans compter
au service de l'éducation. Pourquoi dans chaque paroisse n’y aurait-il pas un cercle qui se consa- crerait à cette importante mission? Un cercle d'A.C.F.A. pourraït accomplir un bien immense: surveiller l'énseignement religieux et français, fa-
” voriser l'élection de bons commissaires, encoura- ger l'éducation supérieure, fonder des bourses d'étude pour les enfants de la paroisse, organiser des bibliothèques scolaires, etc.
Mais il faudra plus.que cela. Le régime actuel est, en dépit d’une certaine tolérance de la loi, un régime néfaste. Ce n’est pas parce qu'on a une petite demi-heure de catéchisme à la fin de la classe, et une heure de français par jour (si encore on la prend!) que nous pouvons affirmér que nos écoles sont catholiques et françaises. Une heure de français c’est déjà quelque chose; maïs il y a à côté six ou sent heures d'anglais. Mettez une cueillerée de lait dans ün verre d’eau, vous n'aurez pas un verre de lait. Il en est de même de notre système scolaire: le programme qu'on impose à nos jeunes, programme aux qtia- tre cinquièmies anglais, est une machine à angli- cisation. On ne s’en cache pas pour nous le dire:
. On veut nous noyer dans le “melting pot” anglo- saxon. Et l'on trouve que les Canadiens français ont la vie dure; qu'ils sont les seuls qui tiennent tant à leur langue.
Si nous voulons survivre, nous devrons au prix de touts les sacrifices avoir des écoles vraiment françaises. Cela veut dire des écoles où tout le cours primaire sera français uniquement; où, dans les années subséquentes, nous aurons, non pas une heure sur huit, mais au moins quatre heures de français par jour. Sans cela, les pro- chaines générations ne feront que baragouiner un mauvais français. | |
-Si notre culture catholique et française vaut
quelque chose c’est le temps de nous ouvrir les yeux et sortir de notre apathie. Il faudra désor- mais faire porter tous nos efforts de ce côté et s'imposer au besoin les plus lourds sacrifices pour avoir “nos écoles” et donner à nos jeunes une éducation digne de ce nom. i
P.-E. B.
Où est intolérance?
À son arrivée À Bâle, en Suisse, après une tournée dans trente-cinq villes allemandes, dont Berlin, — y compris le secteur oriental, où il avait parlé dans l'église du Sacré-Coeur, — le
célèbre prédicatèur de la “Croisade de la Cha.
rité” s’est vu rappeler un article de la Constitu- ‘tion helvétique qui interdit aux Jésuites toute
activité publique, même les prédications dans les
églises. Il a dû revenir sur de nombreux engage- ments. et n'a pu donner qu'une seule: allocution dans une réunion privée: ‘Je ne prêche rien d'autre que l'Evangile de Jésus-Christ”, at-il dit, à l'annonce de l'interdiction. | |
Nos grands journaux et nos revues pour qui la liberté de parole n’est pas loin d’être une
»
religion n’ont pas, cette fois, jugé le fait digne
_ d'être signalé. Il est vrai qu'il se passait dans
un Canton protestant de Suisse, et non dans la catholique Espagne, qu'il s'agissait d'un reli-
gieux jésuite, et non des “Christian Brethren”,:
comme à Shawinigan, ou des prédicants baptis- tes, comme à La Sarre! ds
"La pureté d'intention consiste à n’en ‘avoir 3 qu'une seule qui ne regarde que Dieu. L’inten- ‘ tion est pure lorsque, nous. faisons ‘une chose. Pour nous unir à Dieu et-:lui : être agréable, sans aucun mélangé d'intérêt pro-
quelle qu’elle soit,
La Survivance
-[ sac ct l’incendie de 20,000 églises — au.
|dant toute la seccnde Grande Guerre.
Thui en Afrique belge quelque trois mil-
en la période que prend à peine une vie
‘tualités, “toutes les institutions destinées.
peut-être: moins éloignée qu'on ne le
(Rélations) - ;
Saint François de Sales |
Amitié pour l'Espagne
“Les Américains, qüi se font traiter par les “Britanniques dans la Méditerranée, | toute Ta terre “d’impérialistes capitalis- | comprenant une attaque côntre Gibraltar ; tes”, goûtent aujourd’hui à l’amertume de ‘ et une invasion à travers le Maroc espa- la propagande. Cependant, loisque les gnol. D'autres preuves de ce genre, don- historieas choisiront un cas classique del nées de temps à autre, n’amenèrent à! la ‘propagande au XXe siècle, ils cite- | croire que le général Franco, bien qu'il. ront, non pas l’affaire-de la Corée, mais | désirât paraître neutre dans la guerre, | celle de l'Espagne. Et il est à craindre !’prenait parti pour les Alliés.” | que les Américains n’en sortent pas les} Le 6 mai 1945, victoire en Europel Le mains nettes. .. 15 août 1945, victoire au Japon! Les clo-! ches chantent au vent! Mais, “For Whom est, moqué, calomnié, caricaturé. Pein-|the Bell Tolls”? -Pour qui. sonne le glas? tres, poètes, romanciers “s'engagent con- L'Espagne ne participera pas à Fallégres-. tre lui, chacun selon les plus pures exi-!se des nations. Sur le plan économique, gences de sa technique. Il est vingt fois bus de plan Marshall pour elle. Sur le mis en déroute, d’après les communiqués ! plan militaire, pas de place dans le pacte les plus dignes de foi des journaux à | de l'Atlantique, Sur le plan politique, pas gros tirage, qui gardent un silence de | de part à l'alliance de Bruxelles, qui grou- mort sur l’assassinat de 12 évêques, le {pe la Grande-Bretagne, la France et les massacre de 6,000 prêtres et religieux, El trois pays du-Bénélux. Sur le ‘plan inter- national, mise au ban de J’O.N.U. et rup-.
tant d'églises qu’il y a de protestants en | ture de toutes relations diplomatiques. Espagne |! : Il y a plus humiliant encore. Une Franco reste marqué au fer rouge pen- | clause de la Déclaration de Potsdam pré- voit l’admission de tous les pays neutres Mais ni le traitement des Alliés ni les |de la Seconde Grande Guerre au concert cajoleries de lAxe ni les séductions | des nations, sauf de PEspagne. Car celle d'une victoire éclair et du retour de Gi- | est l’ennemie de la paix et de la démo- braltar ne réussissent à lui faire trarir crati “par ses origines, sa nature, ses ac- les intérêts supérieurs de son pays. La l'tes et.ses relations étroites avec les Etats neutralité de l'Espagne rend possible le | agresseurs”. M. Carlton J. H. Hayes, am- débarquement en Afrique et. protège le | bassadeur des Etats-Unis à Madrid de flanc des Alliés. “Je considérerai tou- à
Pendant toute la guerre civile, Franco
1942 à 1945, n’hésitera pourtant pas à jours que ce fut un service qu’a rendu à | déclarer dans “Wartime Mission to ce moment l'Espagne, non seulement au | Spain”: “Le ministère des Affaires étran- | Royaume-Uni, à l'empire britannique et|gères de- l'Espagne, avec l'approbation | au Commonwealth, mais à la cause des | évidente du chef du gouvernement espa- Nations Unies”, proclame Churchill lui-| gnol, nous accorda plus de faveurs que
[même aux Communes anglaises, le 24 n'importe quel. autre gouvernement neu-
mai 1944, dans un discours qui met à la gêne là grande presse. . Suisse, le Portugal.” |
L'amiral William D. Leahy, dans son! Franco est un dictateur, d'accord. Et; livre “T Was There”, porte le même ju-|la dictature est une forme dangereuse de; gement: “Hitler s’était fort irrité, en oc-| gouvernement, d’accord. Seul toutefois | tobre 1940, quand Franco refusa de sel un esprit à visière niera que Franco a! joindre activement au plan du Fuhrer guidé une Espagne isolée, appauvrie par! pour un mouvement de tenaille contrel le vol “loyaliste” du trésor national (530,
tre, y compris la Suède, la Turquie, la !
, . | . U di L'Eglise au Congo et Ruanda-Urundi
Ceux qui, se rendant à Rome en cette pense parfois, se pose aussi: la création ! Année Sainte, y visitent l'exposition d’art d’une Eglise autochtone. En effet, et indigène en pays de mission, sont frappés | plusieurs auteurs le rappellent opportu- ! par l'importance de Ja participation bel- |nément, il faut prévoir le jour où les: ge. Notre but ici’ n’est point tant de missionnaires se retireront, leur oeuvre! donner-écho à cette participation qu’à un lachevée et où le Congo aura non seule-; ouvrage qui, à cette occasion, vient d’être [ment son clergé, mais ses évêques auto-| consacré à l'oeuvre de l'Eglise catholi- | chtones. Aussi aujourd'hui que le travail; que au Congo et au Ruanda-Urundi. fase dégrossissement s'achève, doit-on!
Le principal mérite de cet ouvrage, | penser. à exercer de plus en plus une ! par ailleurs élégamment présenté et ri-|action en profondeur: cette action tend, | chement illustré, est de s'attacher moins ;entre autres, à permettre là formation au passé qu'au présent et aux perspec- d’une culture africaine chrétienne. Dom tives de l’avenir. On pourait, certes, s’at- | Gilles de Pélichy, étudiant cette question
tendre à un copieux historique, à une plus particulièrement dans ses rapports |
| fastidieuse description de bâtiments et de | avec Part, écrit: “Loin de ) travaux, d'écoles et de chapelles. Il n’en lune européanisation des chrétiens d’Afri. est rien. À peine est-il rappelé, en pasasnt. que de demain, c’est une question de que l'Eglise catholique compte na de ou de mort, une tâche que le mis-
sionnaire ne peut mener à bien sans le lions et demi de fidèles, sept cent cin- {concours effectifs de l'élite chrétienne quante religieux et religieuses, quatre |indigène.” En fait, c’est dans sa tradi- cents séminaristes et deux cent quatre-|tion ancestrale même que l’indigène de- vingts prêtres indigènes dont vingt-cinq} vra trouver et sauver les valeurs hu- | déjà dirigent des postes de mission: une | maines qui lui permettront d’enraciner! telle oeuvre, partie du néant, fut réalisée |et de fortifier sa religion nouvelle,
Cette nécessité postule dès à présent ë certaines prises de position: la principale | Si une importance primordiale est ain- |sans doute est cette collaboration intime | si donnée aux problèmes qui se posent | qui est souhaitée à la fois entre les aise aujourd’hüi à l’oeuvre missionnaire, c’est |sionnaires et les élites tant indigènes | que cette oeuvre, liée au destin du Con- | qu’européennes. Collaboration intime qui go, entre comme lui, dans une voie!réclame d’abord chez le missionnaire nouvelle, Comme lui, elle a à faire face lune compréhension de l'indigène “par le aux problèmes de lévolution de la so-| dedans”: “la vocation du missionnaire, ciété indigène. est-il souligné, est qu'il soit Juif avec Le premier de ces problèmes, le plus | les Juifs, Grec avec les Grecs, . .Le immédiat, est de toute évidence posé pari sera-t-il vraiment aussi longtemps qu’il | le développement de l’enseignement: ce-|ne sera pas ‘assimilé”? “Il va de soi que | lui-ci, conformément au plan prévu, doit|cette collaboration intime exclut tout désormais se répandre dans toute la |préjugé de couleur, tout colour-bar: un! masse de la population, atteindre les fem- | missionnaire, ou un chrétien, qui céderait | mes, ct permettre la formation d’uneià la discrimination raciale, outre l'injus- |! élite “capable d’assumer des responsabi- | tice qu'il poserait, mettrait en péril l'oeu- lités dans les fonctions dirigeantes.” vre entreprise. Ce sont les a De plus, l’apostolat missionnaire doit : d'ailleurs qui ici, comme dans la voie de tenir compte et de l'effritement de la! l’enseignement, ont les premiers donné | vieille mentalité coutumière et de la nais- | l'exemple: que ce soit dans ces postes de | sance d’une nouvelle clase sociale: le! mission où abbé noir et missionnaire eu prolétariat dont les effectifs qui attei. | ropéen collaborent lun à côté de l’au- gnent maintenant 800,000 hommes dé-ltre, ou encore ces communautés des passeront sous peu le million: “ce pro-' Frères des Ecoles chrétiennes où reli- létariat, rappelle le Père Van Wing, pose | gieux noirs et blancs — 25 noirs ‘pour 75 à l'Eglise du Congo le même problème ! blancs — sont “fraternellement mêlés, que celui qui s’est posé à l'Eglise de Bel-| au réfectoire, au ‘dortoir, à la chapelle, gique durant la période d’industrialisa- ! à la récréation, ou ils travaillent à l’oeu- tion dans la seconde moitié du XIXe siè-| vre commune.” cle”: il est nécesaire que, pour s'attacher! Extension de l'enseignement, protec- le travailleur, l'Eglise s'intéresse à son! tién du prolétariat, préservation des va- sort: c'est ainsi que “doivent naître à|leurs culturelles africaines, contacts in- côté du syndicalisme chrétient, des co-! times et collaboration, préparation d’une opératives, des caisses d'épargne, des mu- ; Eglise congolaise, ce ne sont là que quel- ques-uns des problèmes évoqués dans à améliorer les conditions matérielles | cet ouvrage où une bonen vingtaine d’au- de la vie des travailleurs.” . : teurs exposent les divers aspects de Pé- Mais un autre problème, à l'échéance vangélisation moderne en Afrique belge. o (Suite à la page 3)
Venez nous voir lorsque vous avez besoin de
| Pneus pour tracteurs, camions, autos
- :. :: (réduction) ‘ .
d'homme.
À
… Gasoline et Huiles
\ |” Gas propane et accessoires og) nsraLanoN — service: rensonvez “> LION SERVICE
::10608-104ème avénué * *: ‘A: Goürdine, prop.
jl
a Ma mue “re 22874 I] "re 2664
MERCREDI 29 SEPT. 1959
000,000 de pesetas or), à travers des
" ] : années pleines d’embüches. Au milieu | Vieux à 4{ 5f 60?’ d'un monde hostile, comment l'Espagne ;] ; : . pouvait-elle évoluer vers une forme dé-| Pas Du Tout, Monsieur mocratique de gouvernement? Dans les Ouies sate feat Du Het mit ue à circonstances - internationales, notre al pueur à 70, Estayes à do vous * semonLers Ave c0 tracisme ne visait ni plus ni moins qu'à! ;
Con cette sensation S epusement causée seulement p
à, er Jo manque de fer dans le système, et que plusleurs - 4 ivi = hommes et femmes q ent de*‘viclilesse.* fomenter ‘une autre guerre civile en Es L . Essayez aujourd'hui mére
'easaf, 6008 pagne cet à préparer le lit du communis- somprimés-tonl Fo FRE a CO VIFUEU EL me. « Ÿ verte dans toutes les pharmacies, partout. L e est fasciste!” crie la pro- a une dictature ne saurait se | Chambie des représentants, favorable au confondre, comme telle, avee lx tyran- | Prêt, le réduisit SÉperant à $62,500,00n. nie, encore moins avec l’absolutisme d'E-| Le Canada n'a donc plus à se gêner tat. De quel droit appeler fasciste et | pour poser à son tour un geste d'amitié totalitaire un gouvernement qui refuse | qui affirme sa “vraie volonté de paix”. de faire de l'Etat la source des droïts de (Relations) l’homme, qui subordonne César à Dieu, — et — selon le témoignage de Pie XII qui | la Survivance est l'organe suit de jour en jour Q@ diario) “le mer- des Canadiens français veilleuse renaissance” — infuse un “es-| de l'Albert à prit chrétien à ses lois, à ses institutions Le erta. et à toutes les manifestations de sa vie publique” (17 déc. 1942)?
ne "UN
ë MSDermid Studios Ltd: cape ,
EE g} RTE
RES
APR A fr:
à me nt an LS
“L'Espagne menace la paix!” Non, ne versons pas dans le ridicule, Sur quelles frontières de l’Asie ou de l’Europe l’Es- pagne masse-t-elle ses blindés? Où sont ses cuirassés, ses porte-avions? Dans quel “Oak Ridge” secret fabrique-t-elle la bombe atomique et la super-bombe hy- Faisons commissions. Portons SE drogène? Est-ce l'Espagne qui trame à caisses. Livrons paquets, messages. Rome, Paris, New-York ou Toronto la Garçons et autos à votre service” “révolution mondiale des prolétaires”? T.-M. CHAMPION
La plupart des Américains n’ont jamais CHAMP ION' S
aimé Franco, et probablement ne l’aime- PARCEL DELIVERY 1] 10223-106e rue — Téls: 22246-22056 SR
mn
ront-ils jamais. Seulement, ils commen- cent à voir clair: la propagande de l’'U. RSS. des ligues pour la démocratie et la paix, des brigades internationales les avait “pourris”. Ils pèsent aujourd’hui les atouts uniques que leur offre l'Espa- gne: position stratégique à l’abri des Py- rénées, pierre d’angle de l'Europe de l'Ouest, tête de pont entre YEurope et l'Afrique, tête de pont entre l'Europe et les deux Amériques, un pays averti des dangers du comunisme, et la sympa- ; e thie de vingt peuples latins dont l’Espa- | gne fut le berceau par la foi et la Jangue,
Aussi, le ler août dernier, le Sénat américain votait et le 3 août, revotait — | malgré la mauvaise humeur du secré- taire d'Etat et les représentations du président lui-même — un prêt de cent millions à l'Espagne. Le 925 août, la |
pe
Lockerhie & Hole
LIMITED
Plombiers sanitaires
Ingénieurs pour systèmes de chauffage
6. Tél: 21768 —_ 10718-i01e rue EDMONTON
CARTES PROFESSIONNELLES
"Nous vous servons mieux
a
G. A. BRIGHT
Traitements thérapeutiques Par électricité, lumières, massages et exercices curatifs Nous parlons français
Dr L.-O. Beauchemin Médecin et Chirurgien ‘207-206, édifice du Grain Exchange
Cal Pat Alberta 326 édifice Tegler — Edmonton Dr J. Boulanger --Dr À. Clermont DENTISTE
Médecin et Chirurgien
Edifice Boulanger — Tél: 22009 Docteur en chirurgie dentaire
280, édifice Birks, angle 104e rue
_. : et avenue fasper Edaidaton Alberta| pa. rés: 82113 — bureau 25335 été ns TER RP PPS PSP PP PP PPS SR
. Dr Wm D. Cuts
Médecin -et Chirurgien
203 Kitchen Block
près de Christie Grant, entre la Pharmacie Smith et Dittrich’s
J. Erlanger OPTOMETRISTE
803 édifice Tegler Tél. bureau 27463 — résidence 265£7 PSS
Dr E. Boissonneault Médecin et Chirurgien | 247, édifice Birks Angle 104c rue ct Jasper Téléphone, bureau et rés.: 21612
Dr Paul Hervieux DENTISTE
| 10104 - 124ème rue angle 124ème rue et avenue Jasper
1 Tél.: bureau 81088 -— rés, 22085
Dr Georges Fortier. Dr A. O'Neiil
MD. L.M.C.C. FR.C.S. (C) ï ‘ Dentiste Maternité ct maladies de femmes
33 édifice Banque de Montréal re en . Téléphône 21479
Dr L.-P. Mousseau | MD, L.M.C.C., F.ACS. - |’.
Médecin et Chirurgien Bureau 526 et 527, édifice Tegler | Rés. 9841-110e rue Tél. bur. 22458| 030 édi
Tél. résidence 31717 — bureau 2442i
Peter A. Starko Jos. J. Starko
Optométristes Examen des yeux
fice Tegler — Tél: 212418
Paul-E. Poirier, C.R.
Dr Charles Lefebvre Neo ! . AVOCAT
BA, MD., LM.
Suite 4 Edifice LeMarchand ; -100ème avenue et 116e rue Milner, Steer, Poirier, Martland & Tél: bureau: 85932 Rés.: 28528 |. Bowker — Edifice Banque Royale
EDMONTON ALBERTA | Avenue Jasper — Edmonton Dr Richard Poirier BA. MD. LM.C.C.
A.-M. Déchène, LL.B. Avocat-Notaire Duncan, Johnson, Miskew, Déchène
Suite 5 René Le Marchand Mansion & Bishop 4 | 201-14: Edifice Bank of Nova Scoba Tél: bureau 82134 — rés, 82315. Edmonton, Alberta : Tél: 21151
Dr J.-P. Moreau EF. Gamache
. MD, LM.C.C. FR.CS. 5 Chirargie orthopédique - traumatulogie FCO u en Avocat et Notaire
| Téléphone: 18 Falher, Alta
Suite 4 Edihce LeMarchand : 100ème avenue et 116e rue bte EE EEE
Tél: bureau: 85982-—rés.: 41768
‘Gérard-R. Léves ue. hot NOTAIRE PUBLIC. ARURT
Assurances feu et automobiles A louer
Comptabilité | , ALBERTA!
Dr. C. J. Madill, LDS |
: ‘
‘FALHER
C 0. édifice Tegler Hu % . À louer
oi ir LR Ne
MERCREDI 20 SEPT, 1950
A p ; QT a en
a:
y s : Feuilleton spécial à la Survivance à C Ÿ La Squaw Blanche F à .. @ur Marie-Emma Morrier) Ÿ
Guy s'amuse du sérieux que revêt le visage de Madrina; on la croirait grand médecin. Vraiment, la “Squaw Blanche” inspire confiance. Le succès aussi la grise, lui procure la satisfaction d'être utile à quelque chose et de jouer son | rôle dans l’équipe.
_——Guy tu constates l'utilité de ma pré- | sence auprès de toi. Dis-moi que tu ne| regrette pas de m'avoir emmenée.
En effet, il ne regrette pas d’avoir cédé à son désir, À ses instances, aux pleurs et aux menaces, . ..
—Guy, si Brenot tue un chevreuil, com- ment l’apportera-t-il? En selle avec lui?
Ironique, le mari répond:
—Mais oui, sur la croupe, ou attaché à la queue. . :-
—A la queue?. . .C'est insensé!
—Je ne suis pas chasseur, vois-tu..…. je ne puis te renseigner. —Eh bien! moi, si je tuais une de ces belles bêtes, d’abord, je verserais des larmes, ‘j'aurais des remords. Ensuite, je prendrais quatre grôsses branches, j'en ferais un brancard en les nouant aux quatre coins et je mettrais mon gibier dessus, bien ficelé. | —Et puis? ..
—Et puis, je me passerais autour de Ja taile un câble relié au brancard, et je conduirais mon cheval au camp.
Guy riait de bon coeur. —Ma bien-aimée, garde-moi ta joliei taille. Laisse Brenot dépecer la victime ct Fattacher à la selle par quartiers. —Je me réjouis qu'il ait préféré Jim à Prince pour ce voyage: . .La chasse n’est- elle pas défendue à cette époque?
—Un certain privilège est accordé aux arpenteurs, car c’est malsain de toujours manger du porc.
Brenot, après deux jours de course, re- vint déposer son précieux fardeau à la tente du cuisinier. Il était trempé, ha- rassé, mais feir de sa randonnée. À ta- ble, la conversation fut animée et gaie.
À la mi-août, les soirées sont fraîches, les nuits froides. Le matin, pour lablu- tion quotidienne, il fallait briser la glace dans le bassin. Les sloughs, qu’on ne pouvait éviter, étaient ourlés de £lace; les hommes la faisaient craquer de leurs grosses bottes avant de pénétrer dans| l'eau jusqu'aux genoux. Cela les rafrai- chissait pour toute la journée. Les mous- tiques faiblissaient, ainsi que les frappe à bord. Bientôt, ce fut l’adieu aux que- nouilles et au joli pin. Tous soupiraient après un terrain libre d’embarras, un coin de fort, un lac délicieux, un petit en- droit où s’asseoir en rond, un soleïl moins ardent, un ciel clair. Madrina intérieure- ment, réclamait des paysages à peindre. L'inertie la tuait; elle voulait de l'action du mouvement!
—Jasper, prépare-toil Si le terrain s’y prête, je t'exercerai, mon vieux, jusqu’à ce que tu deviennes un coureur de pre- mier prix. Le Derby te réclamera. . . ou encore nous recevrons une offre de Buf- -falo Bill. Pauvre Jasper, te vois-tu au cirque, à sauter dans les cercles de pa- pier en feu? Et moi debout sur ton dos, vêtue d’un beau tutu en gaze bleue pâle, au son d’un turlututu? Tiens tiens, tu clignes des yeux, va te coucher.
Ce cheval sauvage ne lui a jamais été bien sympathique. Ce n’est pas com- me Prince. En voilà un animal compré- hensif! plus que bien des humains soi-- disant civilisés, |
Ce fut le déplacement le plus difficile et le plus dramatique de toute la cam- pagne. Îl s'agissait de franchir cette mon- tagne escarpée. Un étroit sentier serpen- tait jusqu’au sommet. Un cavalier habile pouvait s’y. risquer sans trop de crainte; mais pour une paire de chevaux attelés à un lourd wagon chargé, c'était une au- tre affaire; les plus optimistes s’inquié- taient, Madrina décida de prendre les de- vants. Elle s’était dit que Jasper, en bon cheval indien, avait dû connaître des ex- périences de ce genre lors des parties de chasse, et avec des fardeaux plus lourds que sa présente charge. Au moment donc où l'attelage fut prêt et les hommes cour- bés sous le poids des sacs de route, la “Squaw” Blanche prit la tête de Ia cara- vane. Au bas de la colline, la piste de couleur ochre se dessinait comme un ruban dans le vert d’un gazon satiné. Jasper l’escalada par étapes, jusqu’au mi- lieu de la côte. La cavalière fit halte, et s'arrêta pour jeter un coup d'oeil en arrière. Elle donnerait à sa monture le temps de bien respirer, avant de franchir ka ‘partie la plus escarpée. Une caresse sur le cou de sa bête, quelques mots d'encouragement lui donneront l'élan né- cessaire. Jasper grimpe, zigzagie, se cambre presque’ debout. Madrina s’arc- boute sur les étriers. C’est la minute cri- tique: -“Saint Expédit, aidez-moil” Une chute en arrière et ce serait la culbute fatale. Jasper prend son élan et franchit l'espace avec effort. Enfin la Squaw Blanche respire à l'aise. Elle se retourne juste à temps pour être témoin d’un ac- cident qui la fige sur place. Saisie d’hor- reur, elle appelle Guy. Prince, Jim, et leur charge roulent dans un culbutis de roues, de ‘caisses, de sacs; un méli-mélo indescriptible, Heureusement, Guy a eu le temps de sauter à bas. Les hommes sont saufs. Madrina commence la des- cente, qui s’effectue plus aisément que la” montée, et rejoint son mari. ” —Chérie, je suts sûr que tu n'as jamais vu pareil tableaul Ta pensée m'a sauvé, je le jure. RE à ——Qui, la Providence sait veiller sur mon bien/ Ton coeur a-t-il battu bien fort?. . —En ce moment il se.débat comme un diable. Si S Een à LP —Mon chéri, rémercions Dieu de ce qué
ER
qe
tu sois sain et sauf, Crois-tu les dé-
gats réparables? Cela va-t-il nous re- tarder beaucoup?
—Oh! rous devrons rester ici un jour ou deux: le temps de refixer la roue s0- lidement. Il faut remonter les tentes pour ce soir, ramasser les vivres épars. .. Cela aurait pu être pire. Un des traits est cassé. Je vais vérifier si les chevaux n’ont pas de blessures. Jamais encore je n'ai vu un pareil accident. Et dire qu'il faudra recommencer l'ascension! . . Ma pauvre petite, tu en auras vécu des émotions! Voici Brenot. —Chef, votre agilité vous a sauvé: tout fa aurait pu être un désastre. Madame, vous êtes la bonne étoile, notre mascot- te. Nous aurions pu recevoir cette ava- lanche sur le dos, et si Johnny avait pris place dans la voiture, son genou nc lui permettant pas de sauter vive- ment, je n’ose penser au malheur dont il aurait été victime. Chef Tassurez-vous, d'ici demain, tout rentrera dans l’ordre. Reposez-vous bien, | La pâleur de Guy révèle l’état de nervosité dans lequel il se trouve, Les pulsations d’un coeur éprouvé déjà sont difficiles à comprimer.
La Squaw, forte au moment d’une
catastrophe ou d’une alerte, faiblit si-|le 17, sous les noms de vonne Marie tôt après, se hâte de libérer son cheval! Thérèse. Parrain et marraine, M. et jet d'aller s'étendre à l'écart, Des lar-} Mme Philippe Coulombe, oncle et tante
mes jaillissent de ses yeux; leur laisser libre cours calme son émoi. Depuis qu’ elle appréhende le surcroît de fatigue
:
| |
La Survivance
plus d'espace à celle-ci. + €
M. Hermand Chainé a vendu une de ses maisons à M. Alfred Fortin: Alors M. Leboiron déménagera où demeurait M. Fortin, dans la maison appartenant à M. J.-H. Lirette, sur l'avenue Lapointe près du garage Gaucher. °
. M. Jacques Baril a vendu sa maison à M. Landry et est parti avec sa famille pour demeurer à Edmonton.
Æ % x
Dimanche le 10 septembre les cheva- liers de Colomb allèrent communier en corps, pour remercier le Bon Dicu d’avoir Ro. été si libéral en faveur des gens de Bon- M. Lucien Ayotte et famille sont de nyville. Les récoltes sont satisfaisantes | retour d’un beau voyage aux environs de ct la population heureuse. Après la messe McLennan et Nampa dans le royaume de de communion il y eut un déjeüner à la la Rivière-la-Paix. M. L. Ayotte est “Bonnyville Hotel Ltéc” puis les Cheva- |Sous-agent à la Banque de Toronto. liers, se rendirent à la salle près du pres- DR . ‘e bytère pour procéder à l'élection des of- |. La pêche du Lac-à-l'Orignal (Moose ficiers. Lakc) qui a duré près de deux semaines
+ % % est terminée. Les pêcheurs sont satisfaits
De grosses machines ronronnent dans |Auant à la prise du poisson; mais pas nos rues faisant le creusage pour les beaucoup quant aux prix en comparaison tuyaux d’égoûts. : ide ce qu'ils paient pour la viande, chez
Îles bouchers!
+ + + + O% % Les gens de Bonnyville sont à être , . félicités pour avoir réorganisé la Cham- La convention des instituteurs et insti- bre de Commerce. Ne la laissons plus | tutrices de Saint-Paul et Bonnyville aura tomber: car cest de toute nécessité lieu à Bonnyville cette année, le 8 octo- afin de règler quelques cas importants | Pre. Soyons tous bien gentils, pour nos avec les gens de l'extérieur. visiteurs qui ont entre les mains Vins- & + += | truction et l'éducation de nos enfants. ! : On nous annonce que la convention des instituteurs et institutrices aura lieu | N t D d FH cette année le 3 octobre a Bonnyville | 0 re- ame 1] ap même. Montrons sous très gentils pour | *« ” P visiteurs 4 Saint-Paul de l'instruction de nos enfants. € Æ + | Est née de M. et Mme Albert Blais Le diocèse de St-Paul reoçit présente- le 6 septembre, une grosse fille baptisée ! Ment la visite de la Madone national Vimy, Picardville, Westlock, Barrhead, de la nouvelle baptisée. !Dapp, et Clyde. * % % : Voici l'itinéraire qu'elle suivra d'ici Nous sommes heureux du retour de no-! la fin d'octobre:
nos visiteurs en charge de l'éducation et: ë l Notre-Dame du Cap. Elle a visité à date les paroisses suivantes:
et d'émotion violentes pour son mari, |tre policier et de sa dame, M. et Mme: Septembre: elle éprouve une angoisse qu’elle doit! W. Laplante. Ces gens ont parcouru! 21 au 22: Radway.
refouler. I] lui faudra sourire plus qu’- | Québec et la Nouvelle Angleterre.
auparavant, dissimuler son inquiétude. Elle voit venir Prince. Elle s'étonne de la fidèlité de cette bête et de ses hen- nissements qui en disent long. Cette élo- quence chevaline la touche, la console de l'isolement, égaie les heures tristes.
Les tentes sont montées, le bagage est replacé dans la Bain; tout rentre dans l’ordre, comme s'il n’y avait pas eu le moindre incident. A table, les plus gais bavardent, commentent l'évènement du jour et suggèrent des moyens nou- veaux de locomotion. . le repas, ira en exploration à la dé-
|
couverte d’un sentier moins à pic et le|
chef prendra la direction opposée. Ma- enlevés et posés dans la ruelle au nord!
drina s’attable devant son journal.
Comme on n’a découvert aucun en- droit plus propice, les charges seront ré- duites. Les chevaux, allégés, glissent moins, les sabots s’aggrippent mieux; en trois voyages, le succès couronne l’en- treprise.
Du haut de lobservatoire enfin con- quis, une vue splendide s’étendait sur la prairie à perte de vue. La rivière Saskatchewan fuyait de l'Est à l'Ouest. Des touffes d’arbrisseaux piquées dans les ondulations, ornaient le paysage agré- menté de petits lacs. Du nord, le vent apportait des senteurs résineuses de pins. Vers l’ouest, où l’on se dirigeait, c'était la forêt. Une brise fraîche et parfumée dissipe les rancocurs des dernières é- preuves. Gens et bêtes se remirent en marche; le caravane était heureuse de parcourir un si beau coin de la province, Les moustiques devenñient moins nom- breux et moins féroces, à mesure que la saison avançait. Une dizaine de milles les separaient d’un lac miniature où ils arrivaient une couple d'heures après. L'installation terminée en quelques heu- res. La cuisine est la première montée, le poêle installé; en un rien de temps le feu pétille. Pat fricote déjà pendant que Ja table et les bancs faits de troncs d'arbres sont mis en place. 3
Ces sièges inconfortables n'invitent pas à prolonger la conversation. L’épine dorsale se courbe tout naturellement, les épaules se votent. Une femme ne se préoccupe plus de sa ligne, . elle se redressera plus tard, s’il y a moyen. . . Guy monte sa tente, Brenot la sienne; Coste et Gray déchargent le wagon. Whitehead et les bûcherons dressent leur dortoir; Joffries suspend les cloches, au cou des trois chevaux, un autre char- roie l’eau. Madrina porte la. selle de Jasper dans sa tente. Le camp est une vraie ruche où les abeilles aiguisent leur appétit à courir de côté et d’au- tre. Elles butineront bientôt sur les bons mets dont l’arôme se répand tout au- tour. |
Madrina a mangé des framboises cueil- lies pas très loin de son teepee. Elle en a rempli une tasse qu’elle a placée sur la table de Guy. Où as-tu trouvé ce délicieux dessert, mon amour? | _—A une trentaine de pas d'ici. Un joli sentier se continue au milieu des épinet- tes, des peupliers et des saules. Je me pomënerai à cheval en ton absence. Ne va pas t'égarer; nous irons ensem- ble arpenter les alentours, pour me renseigner. = —Craindrais-tu les Indiens? | —-Non. . . quoique nous soyons assez près d’une réserve, celle de Nini. —Je ne le cräins pas, celui-là. S'il reve- nait, en.quête d'une photographie, je n'aurais qu’à la lui refuser sous pré- texte de n’aovir plus de papier Sepia. —Je devrai l’employer bientôt tiens-le à distance. 1 Ne; t'inquiète pas, chéri, même sil était armé d’un tomahawk de ses ancé- tres, ma chevelure rouge brique.ne sau-
rait le tenter. D'ailleurs, les Cris ne sont.
pas à craindre, tu me l'as dit. | —Ils se, familiarisent facilement, Demain, si tu veux nous-ferons notre excursion du dimanche. vos
Pot 2 (à suivre)
122 au 98: Smoky-Lake. + + + 123 au 24: Vilna.
Notre gérant de la coopérative, M. 24 au 25: St-Brides. Kambouroff nous a quittés ainsi que sa ! 25 au 26: Saddle Lake. famille pour Edmonton. M. Léo Croteau : 26 au 27: St- Edouard. le remplace. M. Raoul Soucy, commis à 127 au 28: Brosseau. la coopérative, est allé gérer le magasin : 28 au 80: libre. de la coopérative à Vimy où était M. ; Octobre:
Léo Croteau. M. M. Derkoz est employé : ! at 8: St-Paul. à la coopérative remplaçant M. R. Soucy. | 8 au 9: Elk Point. + + «+ i9 au 10: Frog Lake.
Le conseil de la ville a acheté un lot: 10 au 11: Lafond. de M. C. Beaupré, pour y installer une : 11 au 12: Flat Lake.
> = ue 9 + ‘ Brenot, après | tour d’eau en cas de conflagration. 112 au 18: Gureyville. ” ?
+ + + 113 au 14: Fort Kent.
[l Les poteaux de téléphone doivent être | 14 au 15: Bonnyville. 115 au 16: Le Goff de la rue principale, afin de donner|16 au 17: Cold Lake, compris leur intérêt et doivent être fé-| 17 au 18: La Corey. licités. 118 au 19: St-Vincent . Æ * + 119 au 20: Thérrien.
Le vote pour la franchise de gaz 20 au 21: Ste-Lina. (By-Law 158) a obtenu le résultat sui- | 21 tu 22: Mallaig. vant à Ja votation du 15 septembre, En |22 au 23: libre. faveur 48, contre 1, rejcté 1. Quant au 23 au 24: Venice. “By-Law” 167 pour achat d'immeuble, 24 au 25: Lac la Biche. en faveur 48, contre 2. Les citoyens ont 25 au 26: St Naz. du Lac la Biche.
26 au 27: Lac la Biche (Mission).
27 au 28: Plamondon. 28 au 31: Athabasca et Missions. District municipal pour l’hôpital Notre hôpital fondé en 1941 par les
Soeurs Grises de la Croix va passer sous le régime de district municipal en 1951. Le printemps dernier, un groupe d’hom- mes d’affaires ont proposé le projet aux | religieuses, sans les y obliger, dans le seul but d’aider le progrès de l'institution. Comme la loi exige un referendum, on a pris ce vote le 8 août dernier, Ie résultat a été en faveur, par une énorme majorité, soit 773 oui ct 90 non.
Un contrat d’un an d’abord, sera passé immédiatement entre la Commission du district et. les religieuses, qui gardent, comme par le passé, la direction de tout. La Commission perçoit les taxes, qui d’après les prévisions ne dépasseront pas $4.00 du mille piastres; avec cet argent on donnera à l'hôpital 83.50 par jour pour le lit occupé par tout malade du district, qui lui-même payera $1.00 par jour pour le lit, ainsi que tous les extras s’il y en à. Liberté est laissée à tout pa- tient de prendre une chambre privée en payant 1 différence, Dans la province, notre hôpital est le Gème parmi les hô- pitaux tenus par des communautés reli- gieuses, qui passe sous le régime du dis- trict municipal.
Personnel 2 médecins; 8 garde-malades dont 6 religieuses; 3 autres religieuses dirigent les principaux départements; 18 em-|l ployés dant 2 hommes. Patients
L'hôpital Sainte-Croix peut recevoir 40 patients. Voici le mouvement ascendant des malades depuis 4 ans: 1947: 629 pa- tients; 1948: 747; 1949: 848; 1950 (8 mosi}): 1010.
L’hôpital de Spirit River fait partie de l'Association des Hépitaux. catholiques.
Une paroisse qui n’est pas de tout repos
“Sept mariage avant le petit déjeu- |}. ner et 108 baptêmes avant le déjeuner, dans un village indien.” Voilà le rap- port du R. P. Paul-J.: Sommer, mission- naire de Maryknoll, après une tournée dans la région de Jacal-Tenango, au Guatemala. Il lui avait fallu régulariser tous les mariages contractés- depuis le ‘dernier passage du missionnaire dans ce | village, il y a un an. Les enfants ne sont pas baptisés. Et pourtant 99 pour 100 des 8 millions de .Ladinos et d’In- diens au Guatemala sont catholiques; mais il n’y a en tout que 130 prêtres, soit originaires du pays, soit étrangers, pour s’en occuper. Le P. Sommer signale dans le secteur d’Huchue-Temango une |: paroisse de 175,000 âmes confiée à un seul prêtre. La moyenne générale du pays est d’un prêtre pour 30,000 fidèles,
| MORINVILLE
On a dit: c’est dommage que la ques- tion des écoles roulantes ait privé les jiccteurs assidus et si intéressés de Ja {colonne tant appréciée des impressions ide voyage de P.-E. B. (né Lamartine). : Le gouvernement qui nage dans lhuile let sait mettre de l'eau dans son vin, au- jrait pu exempter ce désappointement, et bien d’autres tracas, par un simple coup | de stylo. Faisons une neuvaine à Aber- :hart pour la persévérance des écoles non- Îz-unies. | + Æ | Sans changer de propos; les plus grands éloges viennent de maints endroits, de la part d'hommes de lettres et d'esprit, à il'adresse de ce nouveau Télémaque. Ces BR EYN AT récits d'Italie, vécus et imagés, dont le: . fond à été sassé ct ressassé, revêtent une - l'originalité dont la forme est gracieuse etl Visiteurs. — M. Bourque, de Sher- |mélodieuse. De semaine en semaine, un|brookc, P.Q., en séjour chez M. Jos. postulatum s’accentue: voir mettre en|Boudreuu d’Atmore, venait faire une brochure, cctte narration modèle, offerte | visite à Breynat avec ce dernier. au public, au profit de la Langue fran- | On remarquait à la messe, dimanche, çaisc. Un voyage en Europe, sur les ailes'la famille Frédéric Plamondon, de Pla- de Pégase, par correspondance. mondon, M. François Bouvier, du Lac-la- S + + Biche, et la famille Léon Duperron, du A propos; on se souvient tendrement | Lac-des-Ocufs, tous en visite chez des du Rév. Père Joseph Fortier, recteur du |PArents à Breynat. collège des Jésuites, au moment de la € + + capitulatiop. Pendant des années il futl Enfant écarté. — M. et Mme Albert un martyr canadien de V'A.C.F.A. Un, Desjarlais ont vécu des heures d’angois- lbicnfait n'est jamais perdu; un bon ul lorsque leur petite fillette qu'ils a- ne homme de Morinville, Raymond Gos- | v'aient amené à la cucillette des bleuets selin, fils du populaire figaro, au village, [s'est écartée du groupe. Plusieurs famil- est maintenant élève au collège de St-|les se sont réunies aux parents, et ce Boniface où le Père Fortier est préfet. ! n'est qu'après trois heures de recherches Raymond est parti en même temps'qu'ils ont pu trouver la petite. qu'André Desjardins de Legal. + Æ % Ps Ecoles. — Toutes nos écoles sont ou- Il est sous un ciel d'azur, un autre |vortes. Sur une centaine d’écolicrs, nous jeune voyageur qui n'a guère le temps comptons environ 25 Canadiens français. de cueillir des pensées. Aujourd’hui c’est | Inutile de dire que nos cinq maîtres ou la mode, on veut aller vite, Il a sauté | miitresses sont des Ukrainiens. Nous n’a- d'un avion à un autre entre Lourdes ct Londres, séjournant à Paris, Bruxelles, Malines. En allant à Rome, il est passé là Lyon. Une carte d'Ars, fait voir la chambre du saint curé Vianney, conser- vée intacte depuis 1859. Durant la tra- | | versée, de New-York à Gibraltar, l'abbé |
Canadiens
Mission du Lac-la-Biche, cette année; ce sont les deux enfants de M. et Mme Ar- mand Dupré.
FE & *#
Incendies. — L’étable de M. flenrt Cyr devenait 1 proïe des flammes der- nièrement. Trois chevaux périrent dans l'incendie. Le feu avait été mis à un meulon de foin qu'il perdit également.
! Brière x fondé un cercle de la C.Y.O. avec unc vingtaine de jeunes italiens des deux genres, qui ont dit au départ que désormais ils pratiqueraient mieux leur religion et se tiendraient en relations amicales avec le directeur d’A.C. cana- dien. Après 10 jours à Rome, il ne restera plus que Fatima et le grand retour. 5 +
ranka eut tout juste le temps de sortir de sa maison qui s’écroula bientôt sous la force d’un incendie d’origine inconnue. On note aussi plusieurs incendies en fo- rêt dans les limites de la paroisse.
Le Rév. Père Joseph Turcotte, omi., S à =
curé de Fort McMurray au Mackenzie, , visitait dimanche, son ancien condisciple Malade. 7: Mme Armand pipe se au séminaire, le curé de Morinville. I1 y|remet vite d'une attaque de pleurésie ‘qui avait déjà trente ans que les deux amis!l'a gardé au lit pour quelques jours.
* €
ne s'étaient pas vus. “Mais pcurquoi m'entrainer vers ces Récoltes. — Jusqu'à la fin, nous pen- scèncs passés? sions encore avoir une récolte conve- Laissez Îe vent gémir et le flot murmurer; :nable; les battages ont apporté de grands Revenez, revenez, à mes tristes pensées? | désappointentents. Le rapport officiel Je veux rêver et non pleurer.” nous donne une moyenne de 8 minots à
(Lamartine) Hs Il y a un dicton ici qui dit que
Veillée du Bon Vieux Temps
Sous les auspices du cercle local de l’A.C.F.A.
Avec un des meilleurs orchestres comprenant six instruments.
Venez tous vous amuser et prendre part à nos
“DANSES DU BON VIEUX TEMPS"
le samedi 30 septembre prochain
à la salle des Ukrainiens — à 8h.30 p.m. 9620 - 109ième avenue
Prix: 50 sous
-
Attraction spéciale
Une nouveauté à Edmonton: les amateurs de chevaux auront une agréable surprise
au sous-sol. Venez voir par vous-mêmés. . .
| Prix d'entrée
Horloge d'une valeur de $30.00
Don conjoint de-la bijouterie Nadon et du cercle local de l'A.C.F.A.
Invitation à tous les amis d'Edmonton et environs
< . i
vons que deux enfants à l’école de la:
Dans Ja nuit de dimanche, M. Mike Ve-;
Le goût fait foi de tout! :.. tout autre marque,
Les préfèrent le
SAL
AD
nous vivons dans un “next year country”. Espérons donc que l'an prochain sera micux. Le fermiers continuent quand même à améliorer leurs machineries. Plusieurs “combines” sont entrées dans la paroisse cet automne. M. Armand Du- pré a fait l’acquisition d’un gros tracteur Cockshutt, et M. Benoit Plamondon a- chetait un gros Massey-Harris. ES + +
M. Benoit Plamondon a subi un gros dommage en perdant une trentaine de cochons apparemment empoisonnés par Jeur nourriture.
Six millions de boisseaux de blé abandonnés
SPOKANE, (Washrington) — Parce qu'il n'y a plus d'espace pour emmaga- siner Ja récolte et aucun endroit où l'ex- pédier, les fermiers de cctte riche région de blé ont dû abandonner sur le sol 6,100,000 boisseaux de blé.
, Is ont déjà dû Faire la même chose, mais, jamais auparavant, n’a-t-on vu des tas de blé aussi considérables que ceux qui jonchent actuellement l'Est de Wa- shington, l'Est de l’Oregon et le Nord de VIdaho. En 1946, on avait dû abandon-
= :
ner 5 millions de boisseaux.
L'Eglise au...
(suite de la page 2)
. Pour quiconque ne se satisfait point d'ap- ‘parences, la lecture de ces exposés sera "précieuse: elle permet de connaître, au delà des résultats que chacun constate, à la fois les buts lointains et les soucis iimmédiats d’une oeuvre qui, par la voie d'un humanisme nouveau, reste le prin- cipal facteur de libération et d'épanouis- sement des esprits africains, | André SCOHY
L'Eglise au Congo et au Ruanda-Ur- undi. — Edition: Oeuvres pontificales missionnaires, 40, ruc du Méridien, Brux- elles. 1950. 108 pages — 32 pages illus- :trées — 2 hors texte en couleurs repro- ; duisant des oeuvres d'artistes indigènes. 40 francs.
s
DRE ESS
is it H i fs Le
SERIES TRE
ne DOUTE SE EVENT TES ETS RE
"Page 4
3
Décès de M. Maurice Giroux, homme [os ur meumemme ete) GIROUXVILLE | . JOUSSARD
SF-WINGENT |
tour dans sa famille à bref délai.
2, = = . , | : ii fn d affaires bien Connu de MeLennan - Les Dames de langue anglaise de ls Jeudi le 4 septembre avait lieu le] On nous prié d'annoncer que le di-| Notre dortoire paroissial a été solen-
. : , . ; $ 5 | US ne L . Ligue Catholique, ont donné samedi der: | ice de M. Olivier Landry, pionnier | manche 24 septembre prochain la troupe | nellement bénit dimanche A Rd FA SG : È 4 : NS ;
nier un thé au bénéfice des bonnes OŒU-| de la paroisse. Le service fut chanté | Carmel donnera une représentation aulla grand'messe. Il portera désormais le vres, Leur savoir-faire comme la déli-
de 1 “dés, 1 E - } par le Père Clément Richer. Les porteurs| profit :les oeuvres paroissiales. La pièce | nem de AE nn nn ; ù © : catesse de leurs procédés, leur ont assuré, :,, à : ; te ; NETITS ‘RR. SS. de l’Assomption en on ne de M. Maurice Giroux, de la Maison! de Falher et les religieuses à l'orgue, de a ie re. Lafleur étaient MM. Léon, Doria, Oliva Landry, | populaire “Coeur de maman” sera à l’af- Les R s
Giroux Frères” décédé à l’âge de 79*surent rendre avec âme les chants dul
fut l'h er de rafl fils du défunt, et MM. Antonio Bégin, | fiche. La’ séance commencera à 8h.30. ! surveillance et de accommoder une : ae ; \ euse gagnante du prix de rafle. : Ne inde : : AREAS e ans, Sa disparition crée un grand vide} service funèbre. MM. J. Brooks et Chs HÉACIRENSE GARE P Odilon Bégin et. Irénée Soucy. Plusieurs | Bienvenue à tous! cinquantaine d’enfan
et dans sa famille et parmi ses nom-| Lawrence, officiers de la Société des Elks ton es noter des derniers beaux jou se sont unis à la famille pour prier pour breux amis qui regrettent vivement sa à laquelle le défunt appartenait, firent de l'été que la Providence nous ES | le défunt, | dsSdict à Met Mms-Rolline Grét- perte. Homme très actif jusqu’à ses der-| au cimetière, après les rites religieux la! à flot depuis les débuts de septembre, | CCR RE - À LEGAL - ton, des jumeaux: Antoine et Antoinette. niers jours, doué d’un caractère paisible | cérémonie d'usage et l'appel des mem-| en ne eee . - Rs or | 3 août: à M. et Mme Georges Paren- et jovial, il était d’un commerce agréable bres. Trente” autos suivaient le cortège | "4 avaien “par le Fére Clément Aicher, Joscpn ; te: fille: Suzanne. ‘ : a son entourage. ne * funèbre. Le bouquet spirituel he on champêtre Par les membres de la ! Normand, fils d’Alphonse Labrecque et men Le ra on. Fe ne à M. et Minc André Planet E ; . EL ; en un grand nombre d'offrandes de; chorale de la cathédrale. Ces Messieurs d’Alma Houde. Parrain et marraine: Paul est à Legal, e lundi 9 octobre, Re FR |
n mai 1897 il quittait son village na- die E ses basses. De nom-| ui 5€ dévouent en toute occasion pour Houde et Yvonne Houde. 8 heures du soir, qu’aura lieu une grande; : us Mate Ga Mibod tal — Ste Marie de Beauce, pour ei ab os . bis ff a ] . rehausser de leur chant les offices du HO Æ % partie de sirop d'érable. C’est une véri-! 28 août; ss de “ee le Colorado. Il voyagea dans cette partie ae PS + à . Ts culte, s’empressèrent de répondre avec | Mme Alexandre Boisvert qui était ma- table soirée canadienne qui s'organise, Un ‘fils: Claude. des Etats-Unis comme prospecteur pour | ce . Te ee | Cr ro no k enthousiasme à cette excellente inspira- lade depuis quelques jours, fut transpor- pour cette date. Aussi nous invitons tous ‘ Hôpital . He Ne ne on j ee RE Ton É. de Es | tion. Donc dans l'après-midi de Diman- | tée à l'hôpital dimanche le 17 septembre. !nos amis de Beaumont, de Lamoureux,| \fne Alida Dubois est hospitalisée à
ondyke, En 1921 il venait s’établir ! ?* ; a
Une figure bien sympathique vient de brûle, Adélard Richer, avec leur direc. disparaître de nos rangs en la person- | teur. M. A Chauvette, M. J. -Choquette
=
Naissances
he, on se dirigeait gaiement vers l’en- un — |de Saint-Albert, de Morinville, de Vimy, B il Mcl près dé ères MM: | L t G. Malloy, M. et Mme Brame! © ‘ ; ; DER onnyville. : Fa AAA ee SR Fi M x Mnie Jones Percy, M. | droit où l'on construit présentement une |” | 1e Picardville et d’Edmonton à'se joindre |: 1fne Rolland St-Arnault a fait deux Léon décédé il y a quatre ans passés et | ” Cp Re k
aux paroissiens de Leÿal pour cette soi-
séjours à l'hôpital de Saint-Paul. rée unique.
M. Roch Piquette se remet de son ac- | En plus du sirop d'érable qui sera See a. _ ps , - ’ VO: Fe offert sous toutes ses formes, il y aura! M. Georges Kobert doit revenir chez me 4 rien n’y manquait! On dégusta le tout elle a le bonheur d’avoir la visite du ? PRE ee lui sous peu, après une opération mineure gnon idéal dans ses relations familiales ie M. et Mme H. Charbonneau, me chantant et riant. Il faut bien répéter | jeune Thomas Bilodeau, fils de Mme]? Pr0Sramme récréatif a. 2. à St-Paul. ? et commerciales.” Donaldson, M. Montgomery, M. et Mmel”. ] b 6 ie| veuve Régina Bilodeau, qui, depuis un dont la direction a été confiée à notre: D. Mer M. et Mme Ted MacMillan.l'ici le nom des membres qui font partie g ; ; jcaire. l'abbé René-M LÉ . AVierner, . € me € acMilan, était iciat à Saint-Laurent vicaire, l'abbé René ï Jaco h Voyage Sa générosité pour l'église paroissiale; M. Harry Chausse, M. et Mme Chs. du choeur de chant: M. Arthur Chau- es ee ue US ee : “0 ill : M Willi Girard est allé à Van- était bien connue et on Jui doit d’y ad- Lawrence, M. et Mme J. Brooks, M ivette diretceur, MM. Eubène Dubrüle, | Manitoba. A Me La fanit 6] M. le vicaire sera accompagné des ar-| ANS AVIAIRE SRATe d fille mirer et d'y vénérer une très belle sta-| Houndle M al Mme Dixon M. et Mme Emile et Narcisse Lamoureux, Ernest|il est parti pour Rome, où il continuera |tiges suivants: M. et Mme Bernard HONNSE Fate so aneqe see aies tue de Note-Dame de Lourdes. Coïnci-!] Kaiser. Survivent A défunt se frè. | Couet, Adélard Richer. Quelques dames | Ses études pendant six ou sept ans Tho-; Montpetit, Mlle Lucienne Préfontaine, | qui est souffrante. dence probablement providentielle al ‘ ] Tréflé de McLennan, Joseph de | 2CCOMP agnaient leurs maris, Mesdames |mas est un enfant de la DAFOREEE C'est MM. Nazaire” Lessard, Paul Mahé, Er- mourut le jour même de la fête du Saint | Maillardville et J. Arthur de Scott Jonc-! Emile st Narcisse Lamoureux, Mme E. | done un RAA HOD 16F pAroIssens de les Létourneau, Léandre Létourneau, Nom de Marie et fut inhumé le jour de la | tion Québec; ne soeur, Mme P. Blais| Couet, Madame Eugène Dubrüle, pour Beaumont de voir un de ses jeunes hom- | Bruno Préfontaine et Dan Boisvert. : ; 3 > $ .
1 à A . | célébration de Notre-Dame des Sept|de Beaurivage, Québec; plusieurs neveux | Ÿ ajouter, "si l’on peut dire de la couleur! mes qui sera Père. Oblat dans dielaue; Le programme promet d’être vivant et! TANGENTE
na ‘ ë 1 digue sur la Rivières Des Coeurs, endroit BE A DUMONT Trefflé, directeur et propriétaire de la Kirkland, maire du village et Mme Kirk- gu ; Î
; idéal pour un pique-nique. Le souper se
CRIE : ; la Doct t M Fish, docteur et idéal p P
Maison Giroux Frères. Ce dernier émet- ve Er ie se d J ne prit en famille, et, par les soins délicats ;
tant cette reflexion à l'égard de M. Mau- a AT G ni M C ‘ Netf | des Petites Soeurs St-Joseph de l'évêché! La famille Bilodeau est dans la joie; rice: “Il était le frère comme le compa-| 8e: M: A! Gorman, M. Growel et, vi
Nozan Vyron
en mens os ut
: < £ à locale par leur présence à ces fraternel-| temps; nous nous réjouissons avec la fa- saura sûrement déclencher les rires! Douleurs. Cette brève et incomplète bio-| dont deux de McLennan, MM. Paul ct CNE à ile Bilod j a dé fille reli i graphie est un hommage à l'égard d’un! Marcel et le docteur Léo’ de Montréal. |I®S a8apes. Mme Benoît était aussi du mille Bilodeau qui a déja une fille reñ- | eux, Une danse du bon vieux temps
citoyen intègre qui fut très estimé. M.! inombre. Au retour, la fête se continua | gieuse à Louisetown, Montana. Nos féli- | suivra le programme. Mile Elza Mont- Le jeune Tobie Si a de Maurice Giroux était célibataire. Sonl Pour rectifier une erreur de noms deslà la petite église de Kathleen par une| citations à la famille. peu est en charge de la danse du bon|M- et Mme Louis a su pat un a - service fut chanté par le Rév. P. H. Gi-linstitutrices de l’école Guy, on aurait dû! partie de cartes. Grand merci de part et ; + + © | vieux temps. accident qui semblait très sérieux a
0 , : : : : z : À iè i équi- |
roux, o.mi. son cousin, assisté comme|lire dans la dernière corréspondance:! d'autre, et pour le pique-nique, et pour} M. ct Mme Henri Gobeil accompagnés’ Le billet de $1.25 donne droit au sirop | Première constatation. En perdant équi diacre et sous-diacre des RR. PP. J.| Mile Pickard enseigne les grades Il et! l’agréable soirée au profit de la chapelle. | de Mme Régina Bilodeau et de Mme | d'érable, à la soirée récréative et à ja) libre sur une moissonneuse, à traction
Marson o.mi. curé et R. Lessard omi.! IV, M. Mary Carley, le grade II et! Merci aussi à M. et Mme Emile Du-|Paul-Emile Bérubé, sont enchantés de danse. animale, Heu roula sous ie - Les membres du choeur de chant, Mes | Soeur Marie Digna, les commençants du! brûle qui ont amené des excursionnis-|leur voyage à Winnipeg, $t-Laurent,| De plus, un gallon de sirop sera don- | chine et : os d uitaine de
sieurs Eugène Dubrüûle, Emile, Narcisse | grade LL. | {tes et à M. Adrien Landry pour l'usage! Man., St-Paul, Min. Louisetown, Mon-: né comme prix de présence. jours à l'hôpita : “ “ ennan.
_ , y <\a à i _ ° ie : s. DN s É et Chs. Lamoureux, E. Couet, Paul Du-| Mme Anthime Savoie est à l'hôpital! 4 Son auto; HA ep AMEeS se Donc, c'est entendu, Ai rend É
PT Re : 2 Legal, le 9 octobre prochain, pour une] Uy écolier de notre paroisse poursui- Le FÉRAEIRONS cs fee Here qi soirée dont on se souviendra longtemps. |, ses études à l’école séparée de Mc-} VIMY }trict de l'école Charest qui se sont orga-| Tout le monde y val T énran es Jonge au peiaonnet de l'en
|nisés pour conduire leurs enfasts à Fécole} (Communiqué) | droit. I sa git de Julien Boivin, fils de:
| | POUR JEUNES ET VIEUX L | : du village; dans quelque temps ils au-" N.B.—On peut se procurer des billets ! 4, et Mme Alfred Boivin, propriétaires | NCQIURS 1 Notre Madone nationale de Notre-|ront un autobus pour faire le trajet; nous chez M. Oscar L'Heureux à Beaumont; | de lhôtel. du village: impressionnante visite dans notre pa-}cole du village; nous avons 185 élèves ré- i chez Martel Electric à Morinville: chez
Dame du Cap a fait une courte maïs! avons maintenant tous nos enfants à l’é-! "ALBUMS MISSIONNAIR , D 0 ES Et Le Rosaire perpétuel fut récité | partis comme suit: Mère supérieure, 45 M. Fernando Carrière à Vimy; chez M. Les fermiers de la région lancent tous
: chez M. André Lamoureux à Lamoureux; ; HE + % | i dès son arrivée vendredi soir, jusqu’à son | élèves aux grades L et 2; Mlle Campbell, ‘ Alphonse Brault, musicien, à Picardville. | leurs efforts dans les travaux de l’autom- Du 20 septem bre au 20 octobre 1950 départ samedi soir. 35 élèves aux grades 3 et 4; Mère Marie} EE RE EE ne et sont favorisés depuis dix jours par But: A la première cérémonie les prêtres | Estelle, 85 élèves aux grades 5 et 6; Mère ; une température idéale. Les battages se- Développer l'esprit missionnaire. du doyenné de Westlock étaient présents
ss Agnès, 88 élèves aux grades 7 et L AMOUREUX ront vite poursuivis et épuiseront rapi- Procédé: | ‘ ainsi que le Père Houken. Les messes à!8; M. Roland Lambert, le principal, 28 dement la main-d'oeuvre, puisque la ma-
jorité des cultivateurs ont'leur équipe-! ment au complet. Une douzaine de nou- velles batteuses ou “combines” sont en- trées dans la paroisse en cette saison. Le rendement plutôt moindre que les espoirs, satisfera plus d’un si l’on com- pare cette récolte avec celle des voisins plus éprouvés par la grêle ou la gelée. | FE + +
1.— Travail de recherches dans revues, journaux, photos, etc. trois heures et dix heures samedi matin! élèves aux grades 9, 10 et 11. ; ne ] : wf 2.—Classer ses recherches d’après un plan; puis les coller ||furent chäntées par M. le curé Mailloux Hors | et ; hiale A a
dans son album. et le P. Plaisance. La bénédiction des| ÆEn visite ici M. et Mme Raoul Mail-| "Tale, 1MÉDCNE DOC Re 8.—Faire .une présentation convenable — assez artistique. |malades eut lieu à trois heures de l’après-{ hot (Elmire Leblanc), de Sherbrooke, ! PM: aura lieu notre pèlerinage au cime- Conditions: :
midi. Le missionnaire a donné quelques|P.Q., accompagnés de leur fils Léo ct tière. Grâce au devouement du bon Père Personne: homme ou femme, jeune garçon ou jeune fille [|sermons, nous disant que rien n'est im-| d’une fille; ce sont de nos anciens parois: FAoéls O.R-M°-notre cimetière Son d’Alberta ou d’ailleurs. : possible quand nous possédons la foi.| siens. M. Mailhot était autrefois notre Ent Propre et de sa nouvelle toilette, Temps: un mois entier, du 20 septembre au 20 octobre 1950 Comme Vimy était la première place du| forgeron. LE Rte SRE bn se Format: liberté pour le format de votre album et pour le [|diocèse de Saint-Paul, que notre Sainte] Un terrible accident est survenu à M. verdure dans une uniformité réconfor-! genre de feuilles. SUR Mère visitait, touÿ .nous sommes heu:| Roméo Dagenais, en travaillant dans une | tante à l'oeil. | . fidèles d Quantité: 50 pages. reux du grand nombre qui assistait aux| mine de charbon à Mercoal; on Je trans- Tous A ee paroissiens et a . . nr 5 RE Notes: Inscrire en première page dans l’ordre suivant: offices. . ze Lie porta à l'hôpital à Edmonton CUS rs " ne eee an Le ete eee V'é ee 1.—Ville ou village (adresse complète). | Notre nouveau gérant de la coopérati-| vra passer plusieurs semaines. Re RE 59. Jomgre & re Fos _. eneat 2.—Profession ou institution (école, couvent ou collège lve est M. Raoul Soucy. Sincère bienve-| Nous lui souhaitons un prompt réta- Fe . . à ; - . . a . l mp LI es ne ne | Dhésement. : : es quatre écoles de la paroisse ont| pendant plus d'un an, ils apprécient les 8.—Grade (pour les élèves). Mme Jean-Louis Brunelle (Jeannine| Nous jouissons d’une température idéa- Se see Le Fe ter- ie 25 : du re: 4.—Age. Gouin) de Montréal, était de passagelle pour faire la moisson: aussi les fer-| M€: L'école catholique Paradis est sous | ment de Révérende Soeur Marie de St- 5.—Nom du concurrent. l .F depuis quelque temps chez ses parents,
miers s’en donnent à coeur-joie; la récol- la direction de Mlle Henriette Belland. | Aimé, religieuse pionnière au couvent de : HA - Lt », < $
M. et Mme R. Gouin. Elle avait ses deux|te est minime dans le district et la main-| Mile D. Brosseau CRSCIENE à l'école Sas- Falher en 1920.
jeunes fils pour Faccompagner dans son d'oeuvre est très rare; c’est pourquoi katchewan; Mme Bitz a charge de l'école RÉVENER
voyage. Mme Brunelle partira nardil nous voyons les familles entières dans Les ne et M. J. P. Wynnyck enseigne Jeudi le 21 septembre, commence au
à l'école St-Eugène. Actuellement un È “ ë à :
pensionnat l'installation du système élec-
trique par M. F.-Ben. Moellendorf, é-
lectricien licencié et demeurant à Spirit
Prix:
De nombreux prix seront offerts tels que: plumes-réservoir, crayons automatiques, briquets, série de la Bonne Chan- son, etc. ..
—On tiendra compte des catégories des concurrents. , l
—Les décisions du concours seront données dimanche le 22 | octobre et les travaux seront exposés dans la salle de notre Exposition Missionnaire, à Edmonton.
pour son retour.. champs pour sauver le peu qu'il y a. Mercredi un de nos jeunes gens a dé- + + # plan de centralisation est à l'étude sur- cidé de répondre à l’appel de la vocation.! Depuis quelque temps nous n’enten-|tout pour le programme de construction Amand Provençal est entré au séminaire dions plus parler d'huile, lorsque soudain | {ui Sera bientôt mis à exécution. Plu- River, Alberta à Edmonton. Prions! chers paroissiens, la compagnie Imperial offrit quatre mille sieurs élèves sont aussi aux études à d + æ + pour le succès de cette vocation. | dollars pour chaque carreaux de terre aux Morinville et dans les pensionnats et col- . nr : ADRESSEZ VOS ALBUMS MISSIONNAIRES A: | Dimanche on remarquait quelques é- fermiers du canton 50, qui n'avaient pas lèges d'Edmonton. Liréisne ble des oupe de Des Association Missionnaire de Marie-Immaculée, trangers parmi nous: Miles Lucie Fortier, encore loué leurs droits minéraux; plu- + %X ‘ id RuDe rehrendre PR EE A Poste CHFA, Edmonton, Alberta. | Diana Casavant, M. et Mme Pope et M. sieurs ont bénéficié; nos félicitations aux| Jimanche prochain dans, notre salle | tés. Quelques-uns déjà s'équipent à cet
et Mme Morneau: heureux bénéficiaires. paroissiale il y aura partie de cartes à| effet et acceptent des contrats de coupe ; laquelle vous êtes tous invités. [et de charroyage. Bon succès et coopé- ————— == —— : : i, ration dans cette source de revenus! ”
+ : Ca # + # } En souten ant votre Jour M. Joseph Chénard, fermier, vient de nal, vous aidez la cause ca-|., |
| 7 Y , . 1 ire l’acquisition d’un nouveau et plus | 1] ll ; A V4 tholique et française en Al} puissant “Bulldozer” (bélier mécanique).
berta. Il attend le spécialiste de la manufacture
‘35 ans manufacturier de ressorts
ACQUOT est l'un de ces 300,000 Lu Ressorts en lames et ressorts en serpentin pour tout genre d'autos. est l’un de ce : À ; J ae à nn . de Ressorts spéciaux pour tout genre de camion
NC sd in + Resso it sur comm * | i Pécole ce mois-ci, et qui font leur premier P ssort fuit sur commande pour n'importe quel travail bas ner l'univers dés: adultes où leurs-pères are-chocs et accessoires — Hssieus redressis et trempés
et mères évoluent en ce moment. ÎÏl est bien EDMONTON AUT
compréhensible que les parents d’aujourd’hui, | 0 SPRING WORKS conscients de l'incertitude de l’heure, se MANUFACTURIERS ET DISTRIBUTEURS | demandent ce que l'avenir réserve à leur | 85ème rue et avenue Jasper
Jacquot. Tél.: 22219 — 26892 EH D. McCoy, gérant
* * * *
Il est dans la tradition de la Banque de Nova Scotia de bâtir pour l'avenir de concert avec les citoyens du Canada. Les énormes res- sources de notre pays sont un gage d’innom- brables occasions de progrès iñdividuels et collectifs. L’essor formidable du Canada en ces récentes années permet d'imaginer jusqu’à quel point notre pays peut progresser. C’est ainsi que nos gérants sont habitués à raison- ner . . . et c’est l’une des raisons pour lesquelles vous serez heureux de connaître votre gérant local de la Banque de Nova Scotia. Il peut vous être très utile. ”
LA SOLENNITE | nd Ÿ “ dela is . Fête de la Petite Thérèse be Sanctuaire de la Petite Thérèse . WAKAW, SASR. | : MARDI, LE 3 OCTOBRE - PROGRAMME: _ DU % SEPT. AU 2 OCTOBRE: NEUVAINE SOLENNELLE
Grand'messe à 8h.00 chaque matin Prières. de la Neuvaine à 7h.80 tous les soirs , LE 8 OCTOBRE: — FETE DE SAINTE THERESE : - * Basses messes à 7h.00, 8h.00 et 9h.00 am: :° : .. Grand’messe solennelle à 10h80 am...
La BANQUE de NOVA SCUTIR
dd
rs rnnetesrees
Bénédiction du Très Saint. Sacrement à Th.80 Pam EE : .. NF:398-A. HUE“ di Rs | PART
: :
CIGARETTES SWEET
pour vérifier sa confection et pour le mettre en opération. + %K %
Mme Ernest Lecours, de la Colombie canadienne, passe quelques jours chez ses parents, M. et Mme Isidore Langlois. ——— NAN ANNNNNNNe
PORTRAITS QUI PLAISENT
Confiez votre prochaine prise de por- trait au Studio Castor, vous y rece- vrez un agrandissement 8xl0 avec chaque douzaine de photographies.
Goertz Studios 10043-102e rue (édifice La Flèche) Téléphone 25766
Edmonton Alberta VIRE
Western Canada News
CENTRE pour
© Magazines de langue française
© Tabacs de Québec @ Confiseries de qualité e
10359 Avenue Jasper
Edmonton (Ea face de lhôtel Cecil)
|: Ferd NADON
BIJOUTIER—HORLOGER
_.10115-102e rue édmonton (En face de la Baie)
MERCREDI 20 SEPT: 1950
MAILLARDVILLE
_—
Notre-Dame de Lourdes
Naissances:
Le 16 août est née Donald, Gérald, Joseph, et Ronald Louis, Joseph fils ju- meaux de M. et Mme Charles Huppé:; parrains et marraines M. et Mme Muthet et Germain Marsolais et Elène Lizée.
Le 25 août est néc Thomas, Michel, Joseph, fils de M. et Mme Jean-Paul
“vasseur; parrain e î ; Lovas ; parra t marraine M. et: roisse av
Mme William Levasseur.
Le 5 août est née Bernard, Allen, fils de M. et Mme Raynold Wunderlich; par- rain et marraine M. et Mme Aristide Lambert.
Le ler septembre est née Carrol Ann, fille de M. et Mme Rodolphe Finigan; parrain et marraine M. et Mme Stephen Mlazgar.
Le 23 août cest née, Marie, Albina, Béatrice, fille de M. et Mme Adrien Mar- tin; parrain et marraine M. et Mme Eddy Albert représentant M. et Mme Henri Lachance et Albina Lachance.
Le 4 août est née Marrictta Louise, fille de M. et Mme Felix Larocque; par-
| Fédération Canadienne Française de la Colombie Britannique
}
l ;
Mme Wilfrid Marenger correspondante. Va et vient: ù
La Rév. Soeur St-François de Jésus du Basutoland, Sud-Afrique, à rendu vi- site à sa soeur, Mme Henri Yargeau. El- le était accompagnée de ses neveux et nièces M. et Mme Albert Carrier, M et Mme Alcide Parent de Zénon Park, Sask. ‘ ï
Lc 7 septembre en notre église parois- siale le Rév. Père Vanier bénissait le ma- riage de Renée Muller, fille unique de M. et Mme Victor Muller de cette pa- ec Armand Yargeau, fils de M. et Mme Henri Yargeau. Pendant la messe le chant fut rendu par Miles S. Champi- gny, Thérèse Marenger, Mmes P. Bru- neau et Champigny; Mme Arthur Che- ramy touchait l'orgue.
La mariée, qui entra au bras de son père portait une longue robe de satin blane, ornée de dentelle chantilly et de nylon; son long voïle était retenu par une couronne. de fleurs d'oranger; elle portait comme unique parure un collier de per- les doubles cadeaux du marié; son bou- quet se composait de roses, et d’oeuillets blanes. Elle avait comme filles d’hon- neur Mile Lilian Bourgeau et Thérèse Yargeau soeur du marié. Celles-ci étaient
rain ct marraine M. et Mme Barry Hud- son,
Le 12 août est née Marianne, fille de M. et Mme J. Schiller; parrain ct mar- ruine M. et Mme G. Larocque.
Le 17 août est né Joseph Léo Moïse, fils de M. et Mme Albert Gauthier; parrain ct marruine, M. et Mme Moise Gauthier. -
Mariages:
Le 2 septembre, Annette Lafrance, file de M. et Mme Yvon Lafrance unis- sait sa destinée à celle de Léon Poirier, fils de M. et Mme Harry Poirier, tous deux de cette paroisse.
Le 26 août Rachelle Parée, fille de M. ct Mme Omera Paréc de cette pa- rvisse unissait sa destinée à celle de Lyall Wallace Mearns, fils de M. et Mme John Mearns de Chilliwack.
Le 26 août, Bertha Braconnier, fille de M. et Mme Amable Braconnier de cette paroisse unissait sa destinée à celle de Roy Joseph Biggs, fils de M. et Mme Walker Biggs de. New-Westminster.
Le 26 août Yvette Prairie, fille de M. et Mme William Prairie de cette paroisse unissait as destinée à celle de Norman Stanley Bélanger, fils de M. et Mme Alphonse Bélanger de New-Westininster. Nos meilleurs voeux de bonheur au nouveaux époux. : Divers:
Avec le mois: d'août vint aussi l’élec- |
tion du nouveau exécutif du cercle Cana- dien-français de notre paroisse, M. Er- nest Braconnier fut élu Président, rem- plaçant M. Toussaint Filiatraults Marcel
vêtues de marquisette de soie rose thé, et vert Nil; elles étaient coiffées de pe- tits voiles de Ia même nuance: leurs bouquets se composaient d'oeuillets et de reine marguerite; elles étaient accom- pagnées par MM. Paul Pigeau ct Gérard Tétrault.
Après la cérémonie le diner fut servi à l'hôtel Turf; et le soir un souper fut servi à la demeure de M. Muller, suivi d'une réception à la salle St-Bernados. Le toast fut offert par M. Paul Pigçau, Les muriés partirent en voyage de noce pour Seattle et la Californie en avion. À leur retour ils résideront à 1138 Car- tier.
Pour voyager Mme Yargeau portait un joli costume gris päle avec accessoires rouges, un manteau bleu marin; elle por- tait à l'épaule un corsage de roses rouges.
mn
DONNELLY
Au cours de ses absences, le chroni- queur à omis de mentionner un baptême; il s'en excuse, ‘C’est le 2 juillet que le
| Rév. Père curé baptisa Joseph Camille,
|
a
pné le 21 juin, enfant de M. et Mme
Auguste Thibault (Germaine Garant). Parrain et marraine: Roger et Augustine, frère et soeur du bébé.
+ + +
7 Deux familles quittaient Donnelly mar-
di matin à destination du Lac St-Jean. La famille Lucien Lapointe part défi-
Dionne secrétaire, Mme Adrien Plain |nitivement, alors que la famille J--A. trésorière, M. Nap. Gareau et Mme Ray- Tremblay s’en va passer les mois d’hiver mond Roberge directeurs dramatiques. | là-bas. Bon voyage!
M. Eddy Albert, Lucien Racine, Wil- liam Martin, M. Bernadin, Mmes Lucien Racine, Bernadin, comme conseillers;
d'audiomètre.
: T. J. THIBAUDEAU : technicien
4 édifice Merrick — 10344 ave Jasper Edmonton, Alta — Téléphone: 27759
eme
Annonces . classifiées
CHEZ “TOWER’S” Bons repas de famille. Cordialité et
hospitalité. “Tower’s”, Jasper, Edmonton.
. GAGNEZ DE L'ARGENT à domicile, à temps complet ou partiel. Apprenez à faire des bonbons à la maison. Gagnez en apprenant, Premier outillage fourni gratuitement, Cours par correspondance. Institut National de Confiserie Enrg, Station Delorimier, case 152, Montréal.
A. VENDRE
Hôte] de 18 chambres avec eau chaude et cau froide, égoûts. Fini en stucco à l'extérieur et plâtré à l'intérieur. Prix: $68,000.00. | | . Hôtel de.8 chambres, fini en imitation de briques, eau chaude et eau froide, é- goûts. Revenus l'an dernier, environ
: $16,000.00, Prix: $85,000.00.
Maison de 4 chambres, “semi-bunga-
10432, avenue
low”, peinte au dehors. Prix: $1,200.00.
Maison de 9 chambres, avec garage neuf de 80x42 en blocs de ciment. Prix $7,000.00; termes: $3,500.00 comptant et $100.00 par mois. Détaillant de la Com- Pagnie Imperial Oil.
Quart de terre avec bâtisse. Belle ter- 'e noire, Prix: $8,500.00.
Toutes ces aubaines sont dans des cen- tres canadiens-français, ;
: Hâtez-vous avec. ces aubaines, avant de les laisser à des races étrangères.
Nous avons également plusieurs autres terres et maisons d’affaires. Venez nous Yoir en toute confiance:
L. MESSIER et PAUL MAHE :
agents: d'immeubles de: Légal .
“Luna Gas”, le produit le plus moderne de la ferme, celui aussi qui s'emploie très avantageusement dans les automobiles et machines agricoles a maintenant une agence à Girouxville. Pour tous détails de l'installation et du service régulier de ce combustible de haute qualité, adressez-vous à Monsieur A.
Jakubowsky à Girouxville.
û
\
Votre tailleur
Votre tailleur doit avoir trois qualités pour vous satisfaire: —être expérimenté | avoir du bon matériel avoir des prix à la portée de tous. ‘ C'est chez T.-J. La Flèche que vous trouverez ces trois
‘qualités réunies, à votre plus grande satisfaction et avanta-
ge, ee
Soyez aux écoutes à CHFA tous les matins du lundi au vendredi, à 7h.58, pour l'annonce .de .T.-J. LA FLECHE _—
ES QE
Vente et service de poêles au gaz Luna par Jakubowsky Electric, Girouxville |
” Jakubowsky Electric & Hardware
pour Dames, Hommes et Militaires. -.:
Fédération de la Colombie
Voici la liste des officiers de la Fé- dération canadienne-française de la Co- Jombie pour l’année 1950-1951: Président: M. Albert Lefebvre; lère vice-présidente: Mmé Parent, de Victo- ria; 2ième vice-président: M. Arthur Cheramy; secrétaire général: M. Donat Savoiv; secrétaire archiviste, M. Napo- léon Garcau, de Maillardville: trésorier: M. Joe Gagnon; conseillers: Mme Price, MM. Jean-Baptiste Goulet, Oscar Chera- my, Toussaint Filiatrault,
Le prochain congrès se tiendra à Port- Alberni.
La prochaine Saint-Jean-Baptiste sera célébrée à New-Castice Island, avec mes- se solennelle en l’église de Nanaimo,
New-Westrninster
Le 24 août en l’église de l'Immaculée- Conception, à Kennedy, le Rév. Père O'Brien bénissait le mariage de Mile Do- reen Paquette, fille de M. et Mme Albert Paquette, 418 Scott Road, avec M. Wil- frid Cuouette, fils de M. Alphonse Ca- | ouette, 1015-Bième avenue et de feue Julia Schayes. La mariée entra au bras de son père. Elle était revêtue d’une robe de satin blane à longue traîne, voile et couronne cet tenait à la main un bouquet de roses rouges. Les demoiselles d’hon- neur portaient de jolies robes de diffé- rentes couleurs: Mlles Marie-Jeanne Ca- ouctte en rose, Betty Antle en vert ct Jean Urquhart en mauve. La petit bou- quetière, Thérèse Cyr, était aussi vêtue de rose. Le marié était accompagné de son père, MM. Elmer Paquette, Charles Gérard et Don Peguora étaient les gar-i
Mlle Geraldine Arsenault, accompagnée | à l'orgue par Mlle Lorraine Lacusse, | chanta l'Ave Maria.
A issue du mariage un goûter fut servi chez les parents de la mariée et le! soir une trentaine de personnes se réunis- :
nos élèves: Grade X, Anne-Marie Anc-
La Survivance
_FALHER
Il y avait fête parmi la gent eo dans la salle du pensionnat le 17 septem-, bre: c'était la, date inoubliable où nos chers enfants devaient recevoir Ja ré- compense qui couronnait une année de; travaux scolaires. En effet, leurs efforts: combinés dans l'étude du français, du catéchisme et de la musique ont été cou- ronnés par des diplômes et de nombreux! prix. ‘
Dans le but de démontrer l'importance ! de l'instruction et l’encouragement qu'il apporte à cette belle cause, Son Excel- lence Mgr H. Routhier n’a pas craint de braver les fatigues d’un voyage de 225! milles environ afin d'arriver vers 9h.00. du soir pour assister à la distribution des | prix. Il a fait l'éloge des grands progrès accomplis au cours de la dernière année: scolaire, le pourcentage des points étant supérieur aux récentes ‘années tant dans le domaine de la musique et du caté- chisme que du français; quelques-uns même dans des grades supérieurs ont été} au sommet des points; il encouragea no-; tre jeunesse écolière à toujours faire de mieux en mieux.
Il fait plaisir de mentionner que trois prix provinciaux ont été décrochés par
til; grade IX, Liliane Paul; grade VII, Doris Aubin.
Révérende Soeur M. Ste-Germaine, ex-supérieure élevée au titre de provin- ciale, nous à fait le plaisir d’être pré-
de notre devoir de continuer nos protes-
dont les répercussions resteront écrites dans les annales de nos paroisses cana- diennes-françaises.
F %X +
Visiteurs
M. Arcand, inspecteur de la taxe du revenu d'Edmonton, était de passage dans la région. Mme Arcand est venue le rejoindre et visiler sa famille, Mme Joubert.
Mme Joseph Loiselle, de Vancouver, est en promenade chez son fils Léo.
Mme Joseph Dumonet de passage à Falher visite ses enfants Paul et Pit Du- mont; aussi quelques amies.
M. René Langelier, agent d'une com- pagnie de graines fourragères, est parmi sa famille pour la saison. Bienvenue à tous.
* + + Cercle des Fermières
L'assemblée mensuelle fut dirigée par Mme Ernest Despins, vice-présidente. A- près la prière, la lecture du procès ver- bal fut faite par Mme M. Plourde.
Attendu que Mme Yvonne Lauzé, ins- titutrice, est dans l'impossibilité de con- tinuer à remplir la charge de secrétaire,
placer. Le Rév. Père Larocque est ensuite invité à émettre des idées sur le forum
du jour qui doit durer vingt minutes. |
Des questions écrites furent posées par la secrétaire; alors les diumes se réunirent en petits groupes pour étudier les ques-
| - . lations jusqu'à ce que justice soit donnée | GIROUXUILLE
: à nos frères opprimés par uno loi injuste
Le chroniqueur est un peu en arrière avec les nouvelles, mais ce n’est pas par- ce qu'il était en grève. Excusez les nou- velles un peu vieilles.
M. Bill Bachand est allé aux Etats-
Unis avec sa femme. Ils sont de retour. M. ct Mme À, Bédard sont allés faire un voyage sur. la route d’Alaska comme re- pos. M. J.-A. Bernard qui a fait un voyage à Calgary est revenu avec une machine. Quand le train ne voyage pas il faut d’autres moyens de transport.
M. D. Pronovost a été victime d’un laccident qui aurait pu avoir des consé- ‘quences plus graves. Sa dame à dû faire un stage à l'hôpital à la suite de blessu- res. M. Pronovost à pu revenir après les soins du docteur. Sa camionnette neuve lest très endommagée.
Le R.P. Clément Desrochers, ,Curé, est allé faire sa retraite à . Augustin. Il sera de retour vers
septembre.
o.mi., Saint- le 22
Baptèmes 1 Buptisée, dimanche le 20 août par le R. P. J. Marsan, o.mi., Marie Annette, fille de Philippe Lorr:n et Jesse Owens,
‘elle demanda qu'on veuille bien la rem- L'enfant est née le 2 août 1950. M. et
. Mme Richard Owens étaient parrain et marraine.
Mardi le 22 août le R. Père Clément : Desrochers, o.m.i,, curé, baptisait Joseph , Jean Paul, fils de M. et Mme Arthur St_
rage 5
Bon renom depuis des années
Nous avons mérité notre place au premier rang pour plusieurs raisons; mais la principale en- re toutes est une réputation qui inspire confiance. Depuis de nombreuses années, le ‘Hu- blic peut se fier au service que nous offrons, et cela toujours à des prix modérés et en res- pectant tous les désirs de nos clients. Cette façon d'agir a gagné la confiance de tous en- vers notre organisation, une confiance que nous cherchons tuujours à mériter.
Connelly-McKinley
LT D. Entrepreneurs de funérailles Tél. 22222 10007-109e rue
| Ecoutez notre programme à CHFA “Heure due repos”, le dimanche de 9h.30 à 10h. p.m. 1 L
*raine: Blanche Constantin, remplacée pur Simone Blanchette.
sente à cette fête; son coeur reste attaché| tions: ereuite elles en choisirent une
Laurent (Thérèse Limoges) né le 14,
laoût. M, et Mme Urgèle Limoges ser-
à ses chers enfants à qui elle prodigue toujours la plus franche cordialité.
Le Révérend Père Laroche, curé, ter-| mina la soirée par un mot de félicitation; et d'encouragement à tous les élèves; il fut heureux d'offrir un prix au nom de la paroisse à Mlle Liliane Paul, grade IX, laquelle à passé ses examens avec la note H; elle est aussi arrivée première
çons d'honneur. Pendant la cérémonie, ! de son grade en français, catéchisme et| retardée.
anglais; nos félicitations à ectte vaillante étudiante de même qu'à Anne-Marie Anctil et Doris Aubin, lesquelles ont obtenu les prix provinciaux.
| Æ 4 *
C'est avec bonheur que nous avons
pour exprimer l'idée respective de cha- que: groupe. Quand les délibérations fu- rent finies le Rév. Père donna des ins- tructions vraiment pratiques.
Les dames furent unanimes à deman- der un autre forum ayant pour titre: les
fréquentations. Cette future réunion de.
vra avoir lieu le premier mardi d'octobre si Ja causerie de M. l'abbé Baril est
Mystérieuses flammes près de l'Alaska
Anchorage, Alaska. — Des habitants
juaient de parrain et marraine, rempla- ;
‘çant M. et Mme Vianney Limoges qui ‘n'ont pu se rendre pour le baptème.
Ü Le 27 août, le R. P. C. Richer bapti- Isait Joseph Claude André, fils de Pa- itrick Lefebvre et Pauline Bessette, né le 27 août, Parrain et marraine: Adrien Bes- sette et Colombe Caron.
Le 3 septembre le Père C. Desrochers conféra le baptême à Marie Liliane Pau- jiette, née le 27 août, fille de Raoul Au- ibin et Evelyne Girard. Parrain et mar- { maine: Eliphe Girard ct Corinne Léves- ‘que.
il } n |
Le 7 septembre, le Père C. Richer
saient afin de prendre part à un souper! constaté que d’autres paroisses telles que! de l’île Nunivak, au large de la côte de baptisait Marie Blanche Muriclle, née le
qui eut lieu à l'Hôtel Russell. Plus tard: une foule de parents et d'amis se rendi-!
MceLennen, Bonnyville, Guy Rats sent avec notre plus jeune paroisse
l'Alaska, affirment qu'ils ont vu une
L . . mystérieuse colonne de feu s'élever dans feanne Constantin. Parrain: Gaston Gcr-
à Kennedy Hall pour la soirée et de là les Jeun-Côté, Etant tous solidaires, il est le ciel au-dessus de la mer de Béring.
heureux époux partirent en avion pour! leur voyage de noces, durant lequel ils| iront visiter parents et amis à Edmonton | ct Morinville, Alberta. Nos meilleurs voeux de bonheur à l'heureux couple. | |
EAGLESHAM
Mme Marie Trudel est revenue d'Ed- monton après avoir été deux mois en visite chez sa fille, Mme Donat Tailleur! de Legal, chez ses soeurs à Edmonton Mme Wilfrid Magnan, Mme Ernest Ro- | berge et Mme Napoléon Demers; elle | rencontra une autre soeur de Vancouver ! qu'elle n'avait pas vue depuis 19 ans Mme Ema Demers. -
>
4
Tél-26419 ©.
23 août, fille de Victor Limoges et de
vais remplacé pur Bertin Limoges; mar-
! nl
t
|
!
! >
Robin
L'agression menace de nouveau la liberté du monde, du Canada. Il faut s'ap- prêter à défendre la liberté du Canada.
à Notre pays sera mieux préparé à accomplir son devoir si vous venez renforcer notre équipe. On vous confera.une tâche importante, au sol ou dans les airs.
Le Canada pourra faire sa part si vous faites la vôtre.
CA ‘ & Renseignez-vous tout de suite-Postez ce coupon aujourd’hui ie ner ou Consultez personnellement le conseiller du C.A.R.C. au centre de recru-
tement le plus rapproché.
Corps 'Aviarion R
pour savoir si vous êtes qualifié.
Le besoin d'équipages volants et d'équipes au sol est urgent. Vous recevrez immédiatement votre formation si vous vous enrôlez maintenant.
En vous enrôlant dans le C.A.R.C. vous donnez la mesure de votre valeur, vous entrez dans une belle carrière, et la formation que vous recevrez vous sera utile
toute votre vie.
oYAL CANADIEN
Re L 4] 2 ansfi CS ‘bhon { pa lEnemes Darren 32 F0. U 4 ostes © ah ES Sur Les ME, Says és. U Où Par Je C Editions d' lgation, L { M (en lettres “LRC Mrôlemeng es Les ! SS. GS nl 1
Fernand
Votre agronome vous parle
Paquin, agronome à Falher
le 16 septembre 1950,
Falher, Alberta. :
Pour la première fois, je vons adresse, ki purole pur l'entremise de notre journal cunadien français de l'Alberta, li Survi-' vance, Grâce à la générosité du rédacteur de ce journal, il me sera plus facile de! vous aider à résoudre nos problèmes d’ac-:
état catastrophique. Des centaires de cultivateurs seront obligés de brûler du bon fourrage par le fait même qu'ils n'ont pas d'animaux pour transformer ces aliments en profits: Il est inutile de se compter des histoires: avant que le fer- mier puisse résoudre ecs problèmes de gelée, de mauvaises herbes, cte., il lui
tualités agricoles.
Etant le seul agronome de langue fran- s“aise dans le district de la Rivière-la- Paix, il m'est impossible de vous visiter tous et chacun en particulier, vue l'é- tendue trop vaste du territoire. Alors les questions les plus générales, qui me se- ront demandées je vous les communique- rai Sur Ces pages.
Vous êtes tout de même toujours invi- tés à me transmettre vos problèmes par ko poste ou encore vous rendre person- nellement à mon bureau à Falher. La journée la plus apte à tons pour me voir est le vendredi, toutes jes semaines, et wénéralement tous les jours jusqu'à dix heures du matin.
+ %
Durant les deux dernières semaines le comité de juges pour notre concours de furmes a visité un grand nombre de cul- tivateurs. Nous sommes en mesure de déduire quelques conclusions sur l’état presque général des méthodes prises chez nos fermiers.
J. A cause des gelées à peu près gé- nérales dans le district, plusieurs fer- miers ne montreront aucun ou bien peu de profits pour l'année 1950.
2. On ne voit à peu près plus d’ani- maux sur nos fermes. Ceci est rendu à un
Visite surprise de la statue de Notre-Dame éu Gap à la Mission de Grouaré
Jeudi soir 14 septembre, vers 11 heu- res, nous arriva la statue de Notre-Dame du Cap accompagnée de ses deux mis- sionnaires et de M. Gratton, Cette visite fut ‘inattendue quoique, sur les instances du supérieur, le R.P. Tessier, o.m.i., on trouvait convezable que la statue visitât la plus ancienne mission du Vicariat de Grouard où se trouvent les tombeaux de nos premiers évêques, NN. SS. Clut, Grouard ct Joussard. Les PP. Plaisance et Charbonneau avaient donc convenu de s'urrêter, si possible, au sortir du Vica- riat. Et c'est jeudi soir que ce rêve fut réalisé. Quelques-uns des Métis qui a- vaient vu la roulotte qui porte ia statue, se demandèrent ce que c'était que cette
LAC AUX OEUFS
I y à quelques semaines, M. Egide Lemay et quelques autres résidents de notre district firent Ie voyage à St-Paul afin de voir l'inspecteur des chemins. Ils n'ont pas fait le voyage inutilement, par- ce que les travaux sont commencés depuis quelques jours. Ils ont réparé un mauvais trou sur le chemin de l'autobus de l’école et ils sont en train de faire un nouveau
chemin qui partira du grand chemin
(highway) et viendra joindre la ligne de correction, cela fera quatre milles de
nouveaux chemins entre les bureaux de
poste de Egg Lake et Berny. Nous ne pouvons que nons réjouir avec les famil-
à : ; : i les Schaub qui travaillent depuis tant d'années pour avoir un débouché qui leur! permettra d'aller joindre les grands che-;
mins. Depuis plus de 30 ans que ces fa- milles sont arrivées dans le pays et elles étaient encore obligées de passer dans les champs et ouvrir des barrières pour
une dizaine de familles dans ce coin qui profiteront de cé débouché.
Mlle Georgette Amiot travaille main- tenant au magasin de M. Hamar au Lac- La Biche, Mme Ernest Paré est revenue à la maison avec sa nouvelle fille, née à l'hôpital du Lac-la-Biche le 2 septem- bre. C'est leur quatrième enfant,
i faudra avoir des animaux pour tirer pro- | fit de sa récolte.
| 3. Beaucoup de machines que les fer- |miers achètent aujourd'hui ne seront peut-être pas payées cette année et mè- me probablement pas avant plusieurs années. .
L'excuse générale est qu'on ne peut su s'occuper de l'élevage des animaux, parce que les animaux, 1 construction, sent trop chers. Ceci n’est pas raisonrié, quand vous venez tout récemment de promettre cinq nlle dollars pour une “self propelled combine” dont vous n’a- viez récllement pas besoin.
Les animaux aujourd'hui vous offrent des profits dont vous ne pouvez pas vous passer. Bientôt vous serez peut-être for- cés d'en garder, lorsque les profits seront bien moins élevés.
La ferme doit être un tout composé de plusieurs unités de production ct de transformation devant se diriger vers un mème but: donner au cultivateur des re- venus suffisants pour assurer sa subsis- tance et celle de sa famille, accéder à un niveau de vie raisonnable, pourvoir à l'instruction de ses enfants, et faire des! économies pour établir ces derniers.
Regardons notre agriculture: est-elle | suffisamment organisée pour atteindre son but? Nous en reparlerons. :
La Survivance
Honneur coniéré à une religisese
Le 7 septembtre 1950, lors de 1
FRET
RIRAIPARENTS VIVEZ |
sc'z'ème assemble des Administrateurs d'Ifôpitaux du Collèe Américain à At- lantie City, N.J, Mère Catherine Bologne, supérieure Socurs de la Providence dans l’ouest Canadien. fut élue membre de lAsso- iciation, Les candidat, élus et promus à la qualité de membres doivent posséder les connaissances réquisecs comme admi- nistrateurs d'hôpitaux, avoir acquis une expérience étendue et répondre à toutes les exigences demandées par le Collège.
Mère Catherine de Bologne s’embar- quait à Calgary le 12 septembre en route lvers Atlantic City afin d'assister à la cérémonie de la collation des diplômes laquelle se tiendra dimanche après-midi e 17 courant à la salle de réception de l'hôtel Chalfonte-Hadden. Monsicur Wil- mar M. Allen, M. D, président des Administrateurs d’Hôpitäux du Collège Américain présidera la cérémonie.
Le 22 juillet, 1925, Mère Catherine de Bologne termina ses études de garde- malade graduée à lhôpital Saint-Paul, Vancouver, C. C. et acquit depuis une vaste expérience dans ladministration de divers hôpitaux de l'Alberta et de la Colombie. Sa méthode de direction a tou- jours ‘porté Le cachet d’un service intelli- gent et infatigable, marqué au sccau du progrès et du développement des hôpi- taux confiés à sa surveillance,
de provinciale des
meurent à Girouxville.
Neces d’or de M. et Mme Joseph Begin, de Saint-Camille, P. Q.
St-Camille, P. Qué. — Phidyme Bégin et Alfred Brochu, “De nos plus beaux jours itourés de fleurs magnifiques, occup Souvenons-nous _ toujours” ee prie-Dieu.
Î
De beaux jours se sont écoulés et les
puroissiens de St-Camille, garderont. paroisse, célébra la sainte
n
ils furent les témoins émus de si gran- Dominique Labbé. Les frais du chant
d'or de M. et Mme Joseph Bégin.
gne est pour les membres de sa Com-|de 20 ans. munauté le modèle accompli d’une vrai Fille de la Charité ct la fidèle imitatrice de Mère Gamelin, fondatrice de l’Institut.
mie. Les jubilaires et les témoins: MM. plie.
voiture toute illuminée qui arrivait pen- dant la nuit. Le lendemain, le personnel de Ja Mission se rendit compte que N.- Dame du Cap était parmi nous. Quelle excitation! Quelle émotion! Quelle fer- | veur! On n'a eu le temps que d’avertir les gens de la Mission car, à notre grand désappointement, la statue devait nous quitter à 8 heures a.m., vendredi le 15. Tout de même, bien que notre joie fut courte, rous avons tous goûté cette inou- blixble visite, Trois messes furent dites : en même temps, le P, Plaisance au mai- tre-autel, le P. Charbonneau à l'autel de saint Joseph ct le P. Bruckert à lautel: de Ja Sainte-Vicrge. Ensuite, un court sermon pour nous exhorter à réciter le | chapclet perpétuel jusqu'au départ de; | Notre-Dame. Immédiatement après les: { messes, les chapelets se succédèrent avec ; dévotion; les petits garçons de la Mission | commencèrent le chapelct perpétuel ré-: ipondu par les petites filles. Ensuite l’Ac-”
ite de Consécration à la Sainte Vierge fut |
| Hd | | | 1 l |
ju par le R.P. Tessier, supérieur, suivi de | Îla vénération de la statue, A l'occasion | .du départ, plusieurs photographies fu- ! rent prises. Le personnel de 1x Mission | alla conduire la statue jusqu’au pont. | Nous n'oublicrons jamais ce jour mémo- | rable de la visite de Notre-Dame du Cap parmi nous.
| Chez les Chevaliers
j Balle au camp. — Au cours des semai-|
nes passées, une partie de “baseball” | organisée par Je club La Vérendrye a! rapporté la jolie somme de $600.00 de! iprofit net qui sera déposée au fond de
[secours pour venir en aide aux membres :
fin d'août dernier à l’âge de 66 ans. Une
; » . Lava Jgrand'messe de requiem à été recom-|
ï |mandée pour le repos de son âme comme ;
lil est fait pour chaque membre défunt
jdu club. ° |
[l
ï Diner mensuel au Corona. — La re- l
! 3 | {malades ou dans le besoin. | arriver aux chemins. Ils sont maintenant| Jjécès, — M. Joseph Julien, un des!
d 3
iplus anciens membres est décédé à lai
prise de ces dîners ou agapes fraternelles : : : , \ a cu lieu lundi le 11 en l’honneur du!
400 immig rants pour les; dévuté de district de Bonnyville, le Dr! f d j' 4 °G. Ayotte, venu pour installer Îes officiers ermes qe 1 OUEST. lélus de Legal et de la ville. :
î
Un grand nombre de membres d’Ed-
Genève. — Quatre cents immigrants ! monton et de Beaumont allaient assister sont actuellement en haute mer, en route |à l'installation des nouveaux officiers de pour le Canada, qui avait demandé ài Legal lundi soir. De même, gens de Le- l’organisation internationale des réfugiés | gal et de Beaumont venaient en déléga- ce nombre de fermiers dont on aurait !tion rendre Ja politesse à leurs amis d'Ed- besoin pour la récolte dans les provinces !monton mardi soir pour Finstallation des de l'ouest canadien. officiers élus dernièrement. Voici les Selon l'entente avec le gouvernementinoms des nouveaux titulaires: MM. Eu- Iclide Hébert, grand chevalier, Guy Beau- dry, député grand chevalier; R. P. A. Gi- rard, aumônicer; L. Maltais, chancelier; J.-A. Galarncuu, secrétaire financier: Léo épouses et familles de 400 fermiers, se- EHÈtE, secrétaire-archiviste; J- Forest, ront plus tard envoyés au Canada, Tous | <érémoniaire; GA. Thibault, trésorier: ces réfugiés voyagent à bord le navire | DEEE Baribeau, intendant; J.-L. Bar- beau, Gérard Dorais et Jos. Villeneuve,
américains nolisés par l’organisation in-: dies: L Béland ; . , 4 : J 2S; 1. 216 OC: 2 . i ternationale des réfugiés. Mais on n’a pas! 7005 2. Can, a ocat ct W. Girard ct A. Michaud, gardes.
révélé les noms de ceux sur lesquels vo- yagent les 400 fermiers attendus en un port canadien le 15 du courant.
canadien, lorganisation doit voir à ce que les immigrants arrivent en Canada le ou avant le 15 septembre.
Plus de 600 femmes et enfants, les
Nos félicitations et nos meilleurs voeux du succès aux nouveaux conseils de Le- ‘wal et de la ville.
Voici la liste des présidents des diffé- trents comités: président général: M. Ar- thur Saint-Pierre; comité d'Action catho- | pline: Albert Kéroack; comité des Activi-
Une longue dynastie
—Les Japonais prétendent que l'em- pire du Japon fut fondée par Jimmuimité des activités fraternelles: Armand Tenno, leur premier empereur, 660 ans Lamoureux; comité des membres: Jo- avant Jésus-Christ. Et ils affirment que seph Nadeau; comité de publicité: Gé- c'est encore sa dynastie qui règne. rard Efthier, ;
S
\: LS
FAIBLE COUT INITIAL — Commencez par comparer les étiquettes de prix! Faites ensuite l'examen de la voiture —- à l’intérieur, à l'extérieur, sous le capot. Le prix de la Chevrolet est parmi les plus bas — beaucoup plus bas que celui de toute voiture comparable! Et c’est une six places de pleine dimension — sûre, imposante.
REPUTATION — Au cours d'une récente enquête chez des propriétaires de voitures de toutes marques, d'un océan à l'autre, des milliers d'automobilistes ont cité la réputation comme principale raison de leur choix de la Chevrolet comme leur voiture favorite.
‘
ECONOMIE — Le moteur très amélioré et plus puissant de la Chevrolet présente un nouveau carbu- rateur qui, en plus d'accroître la performance, permet de réaliser une économie d'utilisation encore plus grande. Les propriétaires s'accordent d'ailleurs pour dire que l'entretien de la
Chevrolet est moins coûteux que celui d’autres voitures. DRANNE So MANCE - SÛRE NC
Ÿ IR: à
|
SÜRETE
en-!
messe accom- longtemps le mémoire de cette fête, oui pagné du R. P. Fortin et de M. l'abbé: à dioses cérémonies à l’occasion du jubilé ‘cette messe furent faits, sous l’habile di- : rection de M. J'abbé Antonio Arsenault, A noter que quatre fils des jubilaires avec le concours de M. J.-O. Paquet, ? demeurent dans la paroisse de Giroux-' comme soliste. Le programme de chan Ajoutons qu'à toutes ses qualités d’ad-l ville, Alta, ct il revoyaient leur place fut un succès. M. le curé, en termes ô : ministratrice, Mère Catherine de Bola-| natale après une longue absence de plus‘ choisis, présenta aux jubilaires les voeux | nombre d'autres. | J'usages et souligna délicatement l'apport! La fête débuta par la messe solennelle qu'ils avaient apporté à l'Eglise et à la! M. le curé, la présentation des fleurs, M. | et l'espérance de pourvoir se réunir à à l'église paroissiale à neuf heures et de- Patrie par leur vice chrétienne bien rem-| Benoit Bégin, fils cadet de la famille, ve- nouveau pour les noces de diamant de
KR
nn Pl
Photo prise lors de la célébration des noces d’or de M. et Mme ‘Jos. Bégin. Quatre fils des jubilaires de
en memes meme 2 on ee à TES ne mm —
. La messe finie on se rendait à la ‘salle paroissiale où une foule de parents -et amis sc sont rencontrés pour fêter di- ! gnement les époux. Parmi eux on remar- lquait: MM. les abbés Ernest Arsenault
de très loin, de Girouxville, Alberta, après
, A L, 199 et 2 ;s d : M. l'abbé Ernest Arsenault, curé de la!22 et 24 ans d'absence, ce sont: M, et
{Mme Antonio Bégin, M. et Mmes Odi- Jon Bégin, M. Henri Bégin, M. et Mme : Arthur Bégin, les autres venus de moins [loin tels. M. et Mme Armand Bernier, de Verdun, et leurs enfants; M. et Mme Julien Bégin et un fils, Renald, de Shawi- thnigan; M. et Mme Marius Dallaire, de St-Camille et leurs 4 enfants ct un grand
Après la bénédiction des époux par
nait souhaiter un mot de bienvenue à
comparable!
Considérant la il n'est pas ét
Chevrolet ont leur prochaine Chevrolet!
derniers cinq acheté au delà plus que de to
dans toutes les
Se à
Ÿ
NT
. ment qui, incapable de se rendre
SANTE
STYLE -—— En dedans comme en dehors, la Chevrolet est une vedette d'élégance! Les lignes de la nouvelle Chevrolet possèdent un cachet de qualité — l'apparence d’une grosse voiture imposante . .. et c’est exactement ce qu'est cette Chevrolet!
MERCREDI 20 SEPT. 1950
l'assistance et remerciait tout spé ;ment les autorités religieuses de leur pré. isence, gage de leur dévouement et d leur attachement. L'adresse, CALE ‘sur disqres; était lue par Soeur res ‘Angeline, Servante du Très Saint Sa dé
ci ale.
ACTE. en per. ait cepen. ude et son
sonne à la réunion intime, ten {dant à exprimer toute sa gratit
ï amour à ses vénérés parents.
M. le curé, invité à prendre la parole ‘au cours du banquet, fit un historique des plus amusants des amours dus hé. ,ros de la fête et en méme temps, il leur ; présentait un message du Saint-Père, | Comme souvenirs de cctte journée mé. , morable, ent prit de nombreuses pho- îtos de la parenté et des invités. Les hé. iros de la fête avaient aussi le bonheur de se voir décerner un imposant bou. quet spirituel offert par tous les e et petits-enfants au nombre de 59, Nous pouvions admirer aussi un très joli album-souvenirs, des cadeaux en grand nombre, dont une boutse bien gar. Inic, don de Ia parenté ct des invités, et jun magnifique radio-phono gracieuse.
nfants
et Dominique Labbé, le R. P. Fortin, ‘ment offert par les 4 fils de l'Ouest M. J.-O. Paquet, de Québec; les fils et! grâce auquel, on a pu entendre sur de aient : belles-filles des jubilaires, les uns venus'ques l'adresse, les chants. l'historique
j tous composés par Socur Maric-Angé- line,
j : « «
j Le soir, à la maison paternelle, réu. nion où l'on démontra beaucoup d'esprit de famille de gaieté et de distinction On souligne surtout, deux beaux chant jubilaires interprétés avec brio par Mme Antonio Bégin.
Mais comme toute joie, celle-ci aussi devait prendre fin, il fallut se séparer [emportant dans son coeur le souvenir ‘inoubliable de cette magnifique journée
"M. et Mme Joseph Bégin.
Re
Une grosse voiture puissante et impo- sante — une six places spacieuse . . . construite par des Canadiens pour les conditions canadiennes et un usage éco- nomiqu: — tout cela à un prix très inférieux au coût de toute autre voiture
valeur de la Chevrolet, onnant qu’une récente
enquête impartiale chez des milliers d'automobilistes, d'un océan à l’autre, démontre que 79% des propriétaires de
déclaré carrément que voiture sera encore une
Il se vend plus de Chevrolet que de toute autre marque au Canada! Durant les
ans, les Canadiens ont de 50,000 Chevrolet de ute autre marque — et
_cette majorité augmente de jour en jour,
régions du pays!
N
ttoeen
PERFORMANCE — Cette année, conrme chaque année, la performance de la Chevrolet est évidern- ment supérieure à celle de ses rivales... sur les plus belles routes, dans les chemins de campagne, dans la circulation urbaine. Et cette brillante performance de la Chevrolet est 4wrable!
DE FONCTIONNEMENT — Complète sûreté de fonctionnement — tel est le mot
d'ordre de Chevrolet! Une superbe construction pour les conditions canadiennes et un service compétent, à prix modique, chez des marchands autorisés ... partout ... voilà qui maintient
les frais d'entretien bas et maintient aussi un hat degré de sûreté de fonctionnement!
RRRRNNNNNNNNKKK ACI0 ITÉ
DUR.
4
A La SURETE — Ze Chevrolet vous donne plus de sûreté! Un gros cadre en caisson d'acier épais . .. de nouvelles carrosseries Fisher plus rigides . .. de gros pare-chocs enveloppants . . . les freins hydrauliques Certi-Safe exclusifs . . . et une ample puissance pour vous tirer du danger dans une situation critique! ;
SPACIOSITE — La Chevrolet est une six places, et il n'y a pas à s’y tromper! Six adultes y trouvent toute la spaciosité requise pour le confort de longs voyages. Et la malle commode de fa Chevrolet est d’une contenance étonnante — elle est plus grande que jamais.
VALEUR EN ECHANGE — Ecunc première dans le domaine des bas prix, du fait qu’elle possède toutes Les qualités qu'exigent la plupart des Canadiens . .. jouissant par ailleurs d'une grande réputation comme voiture durable . .. la Chevrolet est mêrne plus populaire dans le domaine des autos usagées. Cela signifie que vous pouvez obtenir un meilleur prix de reprise en compte!
Ÿ
etitt
CZ
& LR à
ee
UNE VALEUR GENERAL MOTORS
À
RRRRNININKKK
C-9508F
H. Tremblay, Morinville,
tés du Conscil: Alphonse Sylvestre; co-}
CONSTRUITE AU CANADA »
“ÉPROUVÉE AU CANADA
x
Alberta
POUR LES CANADIENS
ee,
Echos du Pensionnat de l'Assomption [.
Nous voilà sur le bateau de l'année scolaire qui nous emportera vers la rive de l'avenir. Exactement où il nous con- duit, la plupart nous n’en savons rien. Cependant, ce dont je suis sûre, c’est que ce sera une belle traversée puisque cette année nous l’avons consacrée tout spécialement à Marie. Déjà le 8, fête de ja Nativité de Marie, une des nombreuses ; fêtes mariales de septembre, nous avons offert un court programme à Notre- Dame. Quelques chants et la récitation du chapelet ont dû suffire pour cette pre- mière fois; cependant, nous. espérons fai- re plus pour cette bonne Mère, lorsque
Cela ne tardera pas trop, probable-
nous serons mieux organisées. | Î
ment, puisque, même avant l’ouverture | mariées à des anglais — aut
des classes, un groupe d’entre nous avons! consacré deux journées à l’organisation ! de notre monde étudiant. L'une de ces! journées, nous l’avons vécue dans Je voi- |
Église d
| elise de Elle nous dit pourquoi elle avait choi- si d'aller dans le Québec plutôt que de compléter son éducation par ici. Nos uni- versités de l’Oucst ne peuvent nous don- ner ce dont nous avons le plus besoin: une culture avancée en Religion et en Français. Nous les jeunes qui avons gran- di dans notre milieu hétérogène, nous sommes peu préparées pour la lutte, lut- te qu'il nous faut soutenir pour conser- ver nos traditions chrétiennes ct notre belle langue maternelle. Qu'’arrive-t-i1? Nous commençons à causer en français, puis sans trop nous en apercevoir, nous parlons anglais. Elle nous dit sa peine de voir que plusieurs de ses compagnes canadiennes-françaises sont maintenant ant de foyers qui seront peu ou point français. Comme nous sommes une minorité, nous devons. être plus fortes pour tenir, ne jamais: nous contenter du médiocre, ji.
Et fraternelle avec les choses
Mon oeuvre, à son sommet,
———
Nouveau centre des
de la loi
Eglise de chez nous, ta modeste beauté
N’appelle pas de loin le regard des profanes:
Tes murs n’humilient point les maisons d'à côté, Rien ne les pare, et c’est aux granges paysannes Que ton style incertain paraît être emprunté;
Je t'aime cependant comme on aime une mère
Dont on n'a pas besoin de peindre les attraits;
Je t'aime d’être grise et d'aspect ordinaire;
Ton visage rustique et ses paisibles traits N'en respirent que mieux une âme qui m'est chère. Eglise, je voudrais te ressembler un peu; ‘gélus, au son de la cloche! Quelle fer- | Je voudrais qu’en restant voisine de la terre
Le village où s’épand ton ombre salutaire,
sinage des grands Apôtres, pionniers de du moindre effort. . . Pour cela, il nous ÿ x . i l'Ouest. . . à Saint-Albert. Un bel es- faut de bonnes transfusions. Et c'est dans
prit de coopération et d'entente entre muitresses et élèves, entre nouvelles et
anciennes, des affiches intéressantes, voi-! sions nécessaires. : : ; : hà le résultat de leur travail et de celui
de nos dévouées maîtresses. Il vous fera plaisir de lire quelques affiches qui dé- vorent nos murs depuis l’arrivée? Voici:
Respectons notre BEAU METIER.
NOTRE METIER:
l'un des plus beaux du monde, | l’un des plus nobles, l'un des plus grands!
Le Métier étudiant sst nécessaire au BONHEUR MONDIAL.
Et des rengaines comme celles-ci: | Réunies ensemble,
Qu'il fait bon, fait bon, fait bon,
*éunies ensemble, | Qu'il fait bon chanter!
Faut inviter Je rire,
Mais jiez donc, mais riez donc!
Faut inviter le rire
À toutes nos réunions! :
Notre salle de récréation, toute déco- rée des MADONES dessinées par un groupe de nos artistes de lan dernier, met dans notre vie étudiante la grande pensée mariale: Marie est notre joie! Ces Madones nous rappellent aussi notre chè- re directrice, Soeur Louise-de-Jésus, et notre dévouée principale, Soeur Aimée- de-l’Immaculée-Conception, qui nous ont quittées, et pour qui nous conservons un souvenir très reconnaissant.
Nous avons eu lhonneur et le bon- heur de recevoir de l'Est notre Soeur di- rectrice, Soeur Lucie-de-Fatima. Notons ici que toutes nous admirons son coura- ge et surtout son sourire perpétuel, alors qu'elle vient de si loin et pour la pre- mière fois.
Une ancienne élève du Pensionnat, é- tudiante à l’université Laval de Québec, Mlle Rose-Marie Fontaine, est venue
* nous parler vendredi. Elle nous a décrit sa situation comme étudiante de l'Ouest à Laval, dans une intéressante causerie qui, je dois le dire, nous enthousiasma toules et nous fit découvrir, à plusieurs, un intéressant avenir. Mile Fontaine nous dit qu’elle était la seule fille dans l’Asso- ciation des Etudiants de l'Ouest, et seule aussi de l'Alberta; elle aimerait avoir quelques consoeurs —— peut-être en aura-
i t-elle!
© Finis les ennuis provenant d’une levure éventée et sans. vigueur! La nouvelle Levure Sèche Fleischmann’s Royal qui lève vite garde toute sa vigueur et son activité, jusqu'au
moment de servir. Pas besoin de réfrigération — achetez-en une provision pour un mois et gardez-la dans votre armoire!
PETITS PAINS DE. FARINE D'AVOINE
e Tout en brassant, versez rapide- ment 1 t. eau bouillante dans 34 t. farine d'avoine. Portez au point d'ébullition 34 t. lait, 2 à à soupe sucre granulé, 114 c. thé sel, 2 c. à soupe mélasse et 8 c. à soupe shortening; laissez tiédir, Mesurez dans un grand bol 14 t. eau tiède et 1 c. à thé sucré granulé; brassez pour dis- soudre le sucre. Parsemez sur le liquide le contenu de 1 enveloppe de Levure Sèche Fleischmanns Royal. Laissez reposer 10 min. PUIS brassez bien. ne Mélangez-y la farine: d'avoine puis le mélange tiédi. Incorporez 2 t. farine à pain tamisée une fois; battez lisse. Incorporez 2384 +. (environ) farine à pain tamisée une fois. Pétrissez la pâte lisse et élastique sur planche farinéc. Mettez-la dans un bol graissé: graissez-en le dessus. Couvrez ct laissez lever au double du volume à Ja chaleur, à l'abri des courants d'air. Abatiez la pâte. Mettez-la sur planche parsemée de farine d'avoine. Partagez-la en deux, puis coupez chaque portion En 16 morceaux, faites-en des boules lisses que vons disposcrcz dans 2 moules à gâteaux carrés de 8 bien graissés. Graissez' le dessus. Couvrez et laissez lever au double du volume. Cuisez environ 30 min. à four modéré, 375°F. 3
PETITS PAINS db farine d'avoine
Réussis à la perfection avec la nouvelle Levure SÈCHE rapide!
Jeunes catholiques
Grâce à l'initiative inépuisable de M. : l'abbé E. Brière, la jeunesse canadienne-
. Cela coûte? Un peu d'argent ét une française de l’archidiocèse d’Edmonton séparation de la famille. Mais ce que l’on peut enfin jouir d’un Centre catholique. gagne VAUT mille fois os NOUS! Un charmant petit bureau, situé dans serons mieux prêtes à SERVIR les nô-| paf. icip: invi s tres, après ces études universitaires. ou à Rd 4
Nous avons chanté notre plus mélo- | jour temps au service des organisations d'eux merci à Mile Fontaine. de jeunesse.
À Mile Antoinette Grenier, l’une des Le Centre Fatima, dédié spécialement chères anciennes du Pensionnat de l'As-|à Notre-Dame de Fatima, est sensé s’oc- somplion, qui vient de perdre son père |euper de toutes les paroisses françaises bicn-uimé, nous offrons, par la voix de ide l'archidiocèse, Il se fait aussi un plai- notre ECHO, nos plus sincères condo- {sir d'offrir ses services à la jeunesse de léances ct nos ferventes prières pour le langue française des paroisses du doyen- cher disparu. né de Murinville,
la province de nos pères que se trouve l'endroit idéal pour prendre ces transfu-
A Mlle Thérèse Trottier, l’heureuse ga- Sans doute, il n'est pas nécéssaire gnante d'une bourse de $25., offerte par notre poste CHFA et décernée par le Western Board of Music, ainsi que d'une méduille d'argent — ces deux belles récompenses méritées pour ses succès en chant, lors des examens de juin dernier — nous avons la joie d'of-
frir nos sincères félicitations.
Renée Piché, grade XII. ee
Pour rire
dé
Malice
Langage pittoresque
e « , + A 3 rOi S Î i Ge. ge i . . — Un triangle est un cercle-avec trois |- -L’acteur—On m'a-donné-le- rôle de-de recevoir leurs Opinions .et.suggestians
Ponce Pilate. L’ami—Aïlons, tu vas enfin te laver
coins,
+ * € ] ins! —Les champignons poussent toujours | 15 Mains
dans des endroits humides. C’est pour- + + + ; | a La vie chère quo ils ressemblent à des parapluies. Made Monsieur: Tout de PRE ; : EEE mente, le poisson est hors de prix. —Le chat est un quadrupède; les pat-| Jotor. —— Ah bien, maman, cela tom-
tes, comme d'habitude, sont aux quatre jbe mal, toi qui voulait justement faire coins. lremettre des baleines à ton parapluie! + OK x Point de vue 5—J'aurais besoin qu'il tombe beaucoup : d’eau cette année,
% x À , : si { | —Vous êtes donc agriculteur? —Des lignes parallèles ne peuvent se! Pan ias : 2 —Non, je suis marchand de parapluies.
kK + *% —Pour empêcher le Jait de sûrir, on le
garde dans la vache.
rencontrer à moins d'en courber se | + & +
ou deux. : Le portrait de l'ancêtre 6 + # % ler nouveau-riche—Voici le portrait}
—Quel traitement le gouvernement fé. ;de mon ancêtre. ‘ déral accorde-t-il aux Indiens? — I] les! ?ième nouveau-riche—Je te félicite de
gardes dans des réservoirs (réserves). ; l'avoir acheté; si j'avais voulu, il aurait ‘été mon ancêtre à moi, car la semaine
‘ chère.
Me à Différences |
—Quelle différence y a-til entre un! soldat, une ceinture et un encombrant?
Réponse: Un soldat sert son pays, la ceinture serre la taille, et un encombrant ne sert à rien.
& 4 Candidat de . . rien
Un malheureux candidat qui sopenel sa thèse de médecine tomba sur un exa- i minateur pointilleux qui, lui tendant mil- le embüches, le mit dans de fâcheux embarras. ; —Enfin, monsieur, dit le professeur, lil me faut au moins pour terminer une bonne réponse. . .
—Voyons, dites-moi, qu'est-ce créer?
Créer, balbutia le candidat, ahuri, cré- er c'est faire quelque chose avec rien. |
—Eh bien, nous allons vous créer, docteur en médecine.
que
j Î |
+ *X + En classe de grammaire Le professeur. — Qu'est-ce c’est que} 7 Île mot oeuf? |
L'élève Charlot. —— C’est un substan- 1 tif. » | Le Le professeur. — Très bien, de quel 1 genre? L'élève Charlot, — On ne sait pas.
Le professeur. -— Comment, on ne! i sait pas? x
L'élève Charlot. — Non, faut attendre: qu'il soit couvé, alors ça sera “un coq, ioù “une poule.”
o + Æ + # Une preuve L'accusé: Monsieur le juge, je suis in- | | nocent. : | | Juge: Ah! oui, je sais, tout le monde: |
dit la même chose. | L'accusé: Ah! vous voyez bien, puis- |
| que tout le monde le dit, il faut bien que |
:{ vous .croyiez que je dis vrai. *i)
DL
3 !
| dernière j'ai refusé de l'acheter à len-|
La Survivantx
Serait-il possible d'avoir à notre poste. CHFA, qui est installé principalement : pour faire du bien soit temporel, soit. spiritucl à nos Canadiens français ca-' tholiques, la récitation de l'Angélus en français, au son de la cloche, surtout le "midi ct le soir à 6 heures. A mon humble avis, il faudrait à tout prix, faire revivre cette belle coutume canadienne-françai- ‘se, de réciter “l’'Ange du Seigneur” au son de Ia cloche. Plusieurs de nos com-: patriotes vivent éloignés du clocher pa-. roissial où lt suave mélodie du tintement ; des cloches ne les atteignent malheurcu- ’ sement jamais. Quel beuu tableau, notre artiste français Millet nous a dépeint du moment solennel de la récitation de F'An-
chez nous
l veur nes deux personnages interrompant tout ouvrage, semblent-ils ressentir jus- |
Î qu'au plus profond de leur ètre! Si par:
î
dont s’'émeut
se rapprochât de Dieu.
LOUIS MERCIER
l'autorisation voulue et l'aide du person | nel de la radio voulait prendre charge de | faire sonner la cloche ct réciter avec foi ‘d'appuyer longuement sur l'importance, l'Angélus à midi précis et à 6 heures pré- d'un tel centre avec travailleurs perma-: Cises du soir. Que nous SCrIQNES donc nents. Devant l'influence toujours gran.| heureux! Quel honneur et quel mérite en , tretirerait-clle? En contribuant ainsi à faire prier nos braves Albertains! Notre Mère du ciel, dont nous avons tant be- soin, en cette Année Sainte, jetterait un
dissante du matérialisme, du paganisme, nous pouvons facilement constater com- j bien grand est le besoin d’unité ct de cocpération chez nos jeunes catholiques. £ | pour combattre les forces du mal. Vi-!regard compatissant sur nous. sant à réaliser la maxime populaire: u-| Pour commémorer la visite de Notre | nion fait la force, le Centre Fatima en Däme du Cup en Alberta si nous lui of-| téra de esordonner l'action des différen-!friens l'innovation de lAngélus à la! tes organisations de jeunesse vers un i-:radio! Comme elle scrait contente de : idéal plus élevé, vers l'acquisition d'une: nous! Il y a de nombreuses indulgences ; philosophie de vie vraiment chrétienne. ! acccrdées à la récitation de l'Angélus: | Déjà plusicurs personnes ont su dé-! indulsences partielles de dix ans à cha-:
! Ï
| ee . ve es montrer leur intérêt à l'égard du Centre ue fois que l'on récitt Lette belle Prier, : {par leur générosité bienvcillante. A tous PUS une indulgence plénière aux cs ‘ces bienfaiteurs, le Centre désire témoi-| tions sde si on la récite à a gner sa reconnaissance la plus sincère. I0UTS durant Je mois entier. Ces inc ul; ! J'aimerais faire mention spéciale de Mgr #nees ne sent pas suspendues, hors de Re : A CARRE s : ss vivants. . jours | Emile Tessier, curé de Morinville, qui a Reme, us . ivants, connu ee ie le me ñe se é cet 11! yfourni presque tout l’ameublement de Ures ei Année . Fe 1 a : : pan dé éhane at en -déndilrens lbureau. Il mérite certainement des re- MX Ten de changé au guin d'indulgen !merciements tout à fait particuliers. Ices pour les défunts. Qui de nous pou- Parmi les premières démarches des ‘5-100s priver de si nombreuses indul- ! armi les premières démarches des Sas | ee : ne pie 7 gences, par négligence, En Irlande der- permanents, mentionnons-en quelques-, ?,, À A PR ' .…. …. : niérement le cardinal a demandé la réci- unes en passant. Ayant reçu les directi- ten de lAnvcle À 1 lo! N° j ves de M. l’abbé Brière avant son départ AUon ei ne. ‘ He 9 È es pour l'Europe, nous nous sommes bientôt‘ MMS PAS CS MEMES ral ea | lie à: l'ocuvre Toutd'abérd à s'agissait res catholiques irlandais? L'Angélns vient d'aller Lo Son Excellence M " J. H du mot jatin “Ange”. C'est une pratique M. Donald po oi Fa É . de dévotion parmi les catholiques de ré- MacDonald pour recevoir ses directives." = ue : ; Lu x … titer cette belle prière pour honorer le Üne visite de paroisse s’ensuivit, Ne vou- ; : : “est_à-di ilant pas du tout empiéter sur l'autorité DuSIre 0e. HaGinanon AsEA"tRe à S
À 3 ë Dieu fait homme pour nous. Elle est des curés, notre visite se fit dans le but ; à br composée des paroles de l’Ange Gabriel
à Marie. Les paroles de Marie à l’Ange marquant sa soumission à la volonté sa !
En certaiñs endroits nous avons aussi profité de notre tournée pour rencontrer les professeurs de même que les diri- geants de différentes organisations pa- roissiales chez ‘les jeunes. Autant que {possible nous voulons recevoir les idées | des autres, car après tout, notre travail ne consiste pas tellement à commander mais plutôt à servir,
Dieu. L'annonce que le Verbe de Dieu s'est fait chair. Demande à Marie de prier pour nous, Récitation de l’Ave Ma- ria par trois fois. Une jolie oraison de- mandant d'arriver à la gloire du paradis. L'on se tient ordinairement debout du- rant la récitation de lAngélus. On peut
\ fléchir le genou en disant: “Et le Verbe Parlaat de servir, nous sommes heureux s’est fait chair”. A qui viendra donc
de ce RENE de pouvoir donner UN J’honneur de nons diffuser l'Angélus? coup de main à l’organisation d’une bi J-H, Lirette bliothèque publique catholique dans le Le :
Centre même.
TRIBUNE LIBRE Sans doute, le travail le plus pressant en ce moment est la réorganisation des différents mouvements d’Action catholi- que. À l'occasion des vacances d'été, la’ jeunesse se disperse passablement et alors l'action organisée en souffre pas mal. Avec la reprise des classes et le retour à un travail plus constant des jeunes gens et jeunes filles, les dirigeants des diver- ses organisations doivent se réunir pour dresser de nouveaux plans d’action. Le 16 de ce mois avait lieu la réunion des membres de la Fédération de la Jeunesse Etudiante Catholique. Dimanche pro- chain, le 24 septembre, nous aurons à Morinville une journéc d'étude pour les exécutifs des Jeunes Catholiques (C.Y. O.}) appartenant à notre Centre. Et voilà mot “on dit que-” où nous en sommes rendus à présent. ji Il y a des gens qui vivent une vie Quiconque serait intéressé de recevoir chrétienne mais qui oublient trop fa-! autres informations peut facilement nous cilement qu’en dégoisant sur leur voi- contacter au Centre Fatima, téléphone sin, en décriant ses défauts, en le voyant 76. Par ailleurs: lorsque l’occasion se pré- toujours avec des yeux mesquins, on sente, ne vous gênez pas de venir nous' manque totalement de charité chrétien- rendre visite; veuillez croire que vous ne, Ce ne sont pas ceux qui crient. Sei- serez tous les bienvenus. . |gneur, Seigneurl qui iront au royaume Lionel Boyer. des cieux, mais bien ceux qui auront fait
"La bonté, facteur primordial” :
“La bonté est facteur de tout, facteur de paix d’abord, facteur d’entente, fac- teur de pardon. Un auteur a dit en par- lant à ce sujet: que par la langue, on faisait plus de mal qu'avec tous les au- tres organes de notre corps.
Pourtant, comme on oubliel comme on manque facilement de charité chrétien- ne et comme on commet facilement des médisances et des calomnies! On ne sau- rait croire tout le mal que l’on fait avec: la langue, surtout lorsqu'on emploi le |
Le
Comme on peut faire de mal quand ha! Ville importante de la Colombie-Bri- bonté n'est pas marquée au coin de
tannique, située sur la côte est de l'Île, tous nos actes. Rien ne cloche, rien ne Vancouver, à 40 milles à l’ouest de la, Manque quand la bonté est le facteur ville de Vancouver par voie du Pacifique ; de toutes nos actions. Apprenons &: ce Canadien. ‘bons, à pardonner, à être larges d'idées Elle était connue à l'origine sous le. €t d'opinions et à toujours baser Ho aRe nom de Colville, gouverneur de la Com-, tes sur la belle charité chrétienne. C'est pagnie de la Baie d'Hudson, mais, depuis , 2NS1 que nous serons heureux, que noùs ‘1839, elle a adopté le nom actuel, d’ori- aurons la paix, le bonheur et la bonne ginc indienne, qui signifie “confédéra-, siens: La bonté est la plus belle qua tion de cinq tribus.” lité qu’un homme puisse posséder. C’est ..Incorporée en 1874, là ville de Na-:äussi un signe de bonté de s'aider au naïmo est le centre d’une importante Maximum, de donner le meilleur de soi-| production houïillère sur l’île de Vancou- , MÊME pour le bien de tous AVEC UGS" ver. Elle bénéficie d’un port à eau pro- Prit de grande compréhension et de fonde capable de recevoir les plus gros bonne humeur. vaisseaux. Les autres ‘activités économi- ; ques sont greffées sur les pécheurs de hareng des environs et lés exploitations agricoles et forestières, . à
; L Adolphe Biche
Lu AR.
Baragouin, Darase mer . La ville compte une paroisse catholi-: Ce mot vient du bas breton bara, qui! que, où les. Socurs de Sainte-Anne, de . veut dire pain et gwin, vin | Lachine, dirigent un pensionnat et un Ces mots qui expriment les ee orphelinat. Les prêtres de cétte localité besoins, de l’homme, devaient être sou- | desservent Îles missions de Northfield,' vent entendus par les Français chez les | Lantzville, ellington et Gabriola. : Bretons.
La popülatio nde Nanaimo est de . Comme ils n'en comprirent pas d’abord
Régal sans égal fait avec la MAGIC"’
Assaisonnez 1 t. viande cuite
DÉLICIEUX PÂTÉ À LA VIANDE
hachée fin avec oignon râpé,
sel, poivre et sauce-condiment; humectez légèrement avec jus de viande ou sauce en crème. Mélangez et tamisez 2
fois puis tamisez dans un bol
2 t. farine à pâtisserie tami-
sée (ou 1% t. farine de blé dur tamisée), 4 c. à thé Poudre à Pâte ‘Magic’, 4 c. à thé sel, 14 c. à thé moutarde sèche. Incorporez 5 c. à soupe shortening refroidi haché fin. Faites un creux dans les ingrédients sces et mettez-y
lait et. 14 1. sauce chili; mél
ee JA angez légèrement à la four-
chette, ajoutant un peu de lait si nécessaire pour |
pot une pâte nas ee 10 sec. sur planche CE:
égèrement farinée. Partagez la pâte en 2 portions. ESS ig
Aplatissez une portion ct étendez-la dans un
moule à gâteau rond de 814’
lez- DES THE WHITEST. ? graissé, Recouvrez BR Ë
du mélange de viande, emplissant le moule pres- que jusqu’au bord. Humectez d’eau le contour de la pâle. Aplatissez la 2ème partie de la pâte en une rondelle de 81°’ et déposez-la sur la viande hachée; pressez légérement Le bord afin de sceller la pâte. Faites 6 incisions profondes sur le dessus, en forme de pointes du tarte, Cuisez à four vif (425°F.) environ 20 min. Servez chaud avec gauce aux £omates brune, 6 portions.
Nouveau jeu de société des questions que vous avez préparée et
2 Re TN a ville, aveci prochaine soirée, essayez ce test inté- : bonheur, une paroisse de la ville, avecil ; {LA À qe celles-ci par exemple:
ressant d'attention pour remarquer les;
détails et les retenir. Ce jeu se nom- | me: “Témoins expert.”
Avant que vos invités arrivent, cher- chez dans es journaux une photo où il: ÿ aura plusieurs objets et détails. Pré-
tions en rapports avec la photo. Durant! la soirée, faites circuler la photo pour : que chacun l’examine pêndant un temps
: limité, disons deux minutes, pendant que
votre hôte agit comine chronométreur. Puis cachez le photo et laissez chaque Participant au peu répondre à la liste
que votre chironométreur posera à l'As-
! semblée, Dans votre progranme lors de votre i l
Vos questions pourraient être du genre
Combien y avait-il de femme sur la photo? Y avait-il un chien? Quelle race de chien? Quelle heure était-il, (sil y avait unc horloge sur la photo)?
Combien d'autos photo? Combien parmi celleseci
sur 1 éttient
VOYCZ-VOUS
Mere ë ani . ! es : parez-vous ensuite une liste de ques-, des sédans. .
I peut y avoir autant de questions
que vous voulez, mais il doit y avoir une répense exacte pour chaque ques- tion, Puis, le joueur qui a répondu cor- rectement au plus grand nombre de auestions sera nomé Ic*Témoin-Etoile” et gignora le prix.
Morin & Frères
! ! Entrepreneurs en construction |
Téléphone 26405 10127-113e rue Edmontor:
Nichol Bros. Limited | Machmistes i Fondeurs de cuivre et de fer. Manu- |
facture de machines à moulin à scie |
10103-95e rue Tél. 2186: |
LT PT
Edmonton Rubber | | Stamp Co., Ltd.
Fabricants d'étampes en caoutchouc ‘ et de sceaux :
2 Téléphone 26927 / 10127-102e rue (2e étage) Edmonton
MacCosham Storage | & Distributing Co. Ltd.
Emmagasinage et transport Camions spéciaux pour meubles
Tél: 26175 Edmonton |
Te ne
Hôtel Gateway
t l
j Téléphone -— Bain — Eau courante |
dans chaque chambre i
1003S-106ème rue Tél. 29441
Agent d'immeuble, d'assurances de. tous genres. Compatriotes, nous sol-'
| Robert Croteau |
Tél: 25935 : Résidence 10248-1%4e rue Tél 84691
si
AVIS |
ACHAT, VENTE et ECHANGE de tou: | genres de proprièrés par tOUles ie pro | viuces. Adressez-vous à l'agent d'in. ; Dieubics ALBINI SAMSON, Bureau: 8S'A, i est. rne King. app. L SHERBHOOKE, PF ! à. CP. 627, Tél.: 3-1384.
nan
Réparuges, Redoublage, Remodelage
Louis Trudel, fourreur
8805- 118ème avenue
Téléphone: 75163 Edmonton, Alta.
C. R. FROST LTD.
Plomberie, chauffage, gaz
Téléphone 21838 10135-102ème rue — Edmonton
Fournaises à gravité — Fournaises à
Edmonton Sheet Metal
]J. P. Roy P. Pilip 9310-1le ave, Edmonton—Tél 75517
H. Milton Martin
” MAISON FONDEE EN 1906 Assurances de toutes sortes
Tél. 24344 721, édifice Tegler
A LOUER
CARTES D'AFFAIRES
"Votre satisfation est notre
; Tél. bureau:
chaleur forcée — Systèmes d’aérage |
|
succès’’
La Porisienne Drus Store: Nens avons un bon choix de cartes de
souhaits françaises de toutes sortes 10528 avenue Jasper Edmonton
LR de D ed
NOUS ACHETONS les graines de trèfle et de luzerne. Ecrivez-nous pour
{plus d'informations
|
| Capital Seed & Poultry | SUPPLY | |
Place du marché-—Edmonton. Alta
Ameublements de bureaux en bois et en métal.—Systèmes de classements le tout frabriqué au Canada. Office Srecialty Mfa.
Co. LIMITED 10514 Ave Jasper Tél: 2460$
SES
eme
nes.
Blackburn © Fiis
TRAVAUX DE MENUISERIE
Ebénisterie —- Boiseries — Pépura- tous de meubles. 10757 85e nurue Tél:
NT PL LT D
J.-O. PILON
Assurances de tous genres
21107 — Rés: 26693
Edifice Wilkin — 10076 ave Jasper
PR
Comptabihté, rapports d'impôts (ln- cume Tax). Assurances feu, automo- bile. :
Ste 6,. édifice Institute 10042-10909 rue
Tél: 2 Tél. 2
Canadian Denta!
Lcboratories W. R. PETTIT
4 édifice Christie Grant—Tél. 286: Edmonton, Alberta
| | | | | L.-G. Ayotte | | |
COMPTABLE
16 édifice Bradburn-Thomsun Téléphone: 25824 — Edmuntun, A4 :
on
Alberte Dental Laboratories
Edifice Churchill — 9964 ave Jasper : Edmonton
pese
J.-G. Dcrais
C-A. BRODEUR | - représentant de INDUSTRIES PROVINCIALES Bulais, vadrouilles. wants et mitaines, pupitres et chaises de bureaux 10350-106 rue. tél. 24991, Edmonton
SR
Mathieu Electric
Entrepreneur. général en électricité Réparations de moteur et d'accessoi- res électriques. En ville et campagne
11222-89e rue. tél. 75183, Eumonton
‘16,635. Âmes, suivant le recensement’ de 1941, Un très grand nombre sont -des catholiques de langue française,
petits pains... us
| Lisez et faites lire | _... Ja Survivance.
s mis ; . à ë à Se
tleur devoir avec la-ferme conviction d’a- N AN AIMO 2 FYOIE fait la volonté de Dieu à qui îls | offrent tout leur labeur. .
licitons votre patronage. 10043, ave Jasper — la signification, ils les réunirent pour en faire - l'équivalent
Encouragez les annonceurs de La Survivance
CN a
de: langage inintelli.
MERCREDI 20 SEPT. 1950
Plusieurs évêques canadiens à la béatification de M.-Bourgeoys
_La Survivance | ue
Plus d'un tiers des volontaires refusés
Ottawa. — Plus d’un tiers des volon- taires qui s'étaient offerts pour le corps
Plusieurs évèques canadiens ont annoncé qu’ils accompagneront | expéditionnnaire ont été refusés, a dé- le pèlerinage canadien à Rome, à l’occasion de la béatification de Mar- | claré aux Communes le ministre de la
guerite Bourgeoys. Son Exce. Mgr D. Desranleau, de Sherbrooke, s’em- barquera à Québec, le 4 octobre, avec le premier groupe de pélerins.
Défense nationale, l’hon. M. Claxton. Le ministre a précisé que du 23 juin
On sait qu’un second groupe quittera New-York le 26 octobre et assis- | au ler septembre, 12,983 hommes s’étai-
tera également aux cérémonies de la béatification. Le Comité des Fondateurs de l'Eglise canadienne et la Fédération
des Amicales Notre-Dame, qui organisent le pèlerinage à Rome, prévoient que l'épiscopat canadien sera dignement représenté auprès!
du Saint-Siège lorsque Sa Sainteté Pie XII proclamera bienheureuse la vénérable fondatrice de la Congrégation de Notre-Dame, soeur Mar- guerite Bourgeoys. Les archevêques de Québec, de Montréal et d’Ot- tawa, des évêques et plusieurs dignitaires ecclésiastiques assisteront à la brillante cérémonie qui se déroulera à St-Pierre de Rome le 12 novem- bre prochain, et non pas à une date ultégieure comme l’annonçait par erreur une nouvelle antérieure.
Le double pèleriage est sous le haut patronage de Son Excellence Mgr Paul-Emile Léger, archevèque de Montréal, et sous les auspices du Comité national de l'Année Sainte. Nombre d'institutions d’enseigne- ment ont déjà désigné des représentants qui assisteront aux fêtes de la béatification de la fondatrice de la Congrégation Notre-Dame, la pre- mière communauté enseignante fondée en Amérique. Les anciennes élèves des maisons de la Congrégation formeront, pour leur part, un groupe imposant de pèlerins.
Ici CHFA
=
Au moins quelques fois, dans cette chronique, nous avons demandé aux auditeurs d'envoyer leurs suggestions au sujet des émissions de leur poste CHFA. Jusqu'ici, nous avons reçu un très petit nombre de lettres et nous croyons qu'il est bon d'’insister de nouveau sur ce point. Le di- recteur des programmes le plus intelligent ne pourrait deviner tout ce qui se dit dans la province et surtout tout ce qui se pense. Il n’y a donc qu'une façon de le lui laisser savoir, lui écrire une lettre, courte si vou- lez, mais précise. Disons que vous lui rendez ce service dès cette se- maine. . .
Programmes
achetez pour vingt dollars de chemises, Cette semaine, nous aurons sur ke
cravates, ou autres articles et vous avez ondes le commencement d’une nouvelle | une réduction de deux dollars. Disons série de chroniques littéraires. Ces émis- jen passant que le bingo organisé à la sions transmises au moyen de trans-|suite de cette émission par M. St-Pierre cription électrique nous sont offertes | et les Chevaliers de Colomb est au pro- gratuitement par Radio-Canada. Lalfit de votre poste, donc à votre profit. Chronique littéraire sera diffusée le | Plus vous y viendrez en grand nombre, mardi soir à 8:15 heures. plus il sera intéressant. La semaine pro- chaine, soit le 27 septembre, l'émission “Me Connaissez-vous” sera diffusée du gymnase des Pères Franciscains, sur la 129e avenue, près de la 66e rue, à Edmonton-Nord. Nous invitons cordiale- ment les Canadiens français de cette par- tie de la ville à y assister.
La semaine prochaine, et désormais le lundi à 9 heures du soir, nos | auront le plaisir d'entendre sur les ondes de CHFA une jeune artiste canadienne- française de l'Alberta, Mlle Thérèse Trôt- tier, Mile Trottier donnera une série de cinq récitals d’un quart d'heures. Le premier aura lieu le 25 septembre de! 9 heures à 9h.15.
La semaine dernière aussi, nous avons | commencé une nouvelle série d'émissions La semaine dernière, nous commen- | S0us le titre général “Chasse à l’Incon- cions une deuxième série de l'émission | nt.” Il semble que l'émission soit bien “Me Connaissez-vous,” présentée par le! vue du public. Nous aimerions cependant magasin Singer. Nous avons le plaisir | que les Canadiens français d'Edmonton d'annoncer à nos auditeurs que cette!5€ rendent à nos studios pour assister à firme a accepté de changer la valeur de l'émission. Leur présence ajouterait de ses certificats-cadeaux. Désormais, le! HER l'émission. Vous BOUFTEZ obtenir certificat aura une valeur de 10 pour cent | des billets DA DOUr FANISEET A CRE de réduction sur tout achat effectué chez émission en vous adressant n'importe ce commanditaire dans une période del‘uel jour à CHFA. L'émission ne dure 30 jours après l'émission au cours de qu’une demi‘heure et même si vous laquelle le certificat aura été gagné. Cela| désirez ensuite aller au cinéma, vous veut donc dire qu'il ne sera plus néces-| en avez encore le temps, car elle se ter- saire d'acheter un habit où un paletôt| mine à neuf heures. pour obtenir une réduction de cinq dol-! La semaine prochaine nous commence- lars. Un exemple serait celui-ci: vous rons aussi une autre série d'émissions
Permettez aux petits pieds de marcher en sûreté
Les jeunes enfants réalisent bien peu les dangers qui les menacent en allant à l'école. Conduisez avec attention dans les zones scolaires, en ville et en campagne; tenez vos yeux et oreilles ouverts et votre voiture sous contrôle Chaque accident que vous évitez pré- serve le foyer de la douleur et d’une tragédie. Faites votre part.
Attention! Ne frappez pas un enfant!
Soyez prudents — La vie que vous épargnerez ce sera peut-être la vôtre!
DS
Published in the interests of public safety
by...
ALBERTA BREWERS' AGENTS LI
REPRESENTING BIG HORN BREWING .C0O. LTD. : A CALGARY BREWING & MALTING CO. LTD, SICKS' EDMONTON BREWERY LTD. SICKS'’ LETHBRIDGE BREWERY LTD. . NORTH-WEST BREWING CO. LTD.
ent présentés, 8,389 ont été acceptés.
Dans le même temps, 2,204 ont tenté d'être admis dans l’armée active; 1,160 furent agrécs.
d'histoire du Canada sous forme de cau- scries prononcées par le Chanoine Lionel Groulx, notre historien national. Ces cau- series seront diffusées à 8h.45, le Jundi soir, toutes les semaines. C’est une émission À ne pas manquer. Discothèque
Cette semaine, je voudrais vous cxpli- quer un peu ce que c'est que la dis- cothèque de CHFA. Une discothèque, c'est une salle ou un meuble dans les- quels on place les disques. Dans votre poste CHFA, la discothèque n'est pas très grande, environ dix pieds de largeur par douze de longueur. Des deux côtés de cette petite salle il y a des étagères fixées aux murs. C'est là que se trouvent les disques que vous entendez sur les ondes ect qui constituent la principale partie des émissions. Nous avons besoin chaque jour de choisir, de sortir et d’en- trer dans la discothèque pour les envoyer à la salle de diffusion ou de contrôle environ 150 disques. C’est un nombre considérable et nous ne pouvons faire autrement, car nous ne sommes affiliés à aucun réseau, le plus proche poste fran- çais se trouvant à St-Boniface, ct il n’y a pas de ligne téléphonique qui nous re-
lie à CKCB. Avons-nous en ce moment|bert Boïsvert nous a quittés en fin de les disques suffisants pour vous donner| Semaine pour aller demeurer en ville.
toujours de la musique nouvelle. Cer- tainement non.
Le mieux que nous pouvons faire, c'est de vous donner le plus de variété possi- ble, dans les limites de nos moyens. Nous avens en ce moment environ 5,000 dis- ques. C'est très peu comparativement aux postes anglais d’Edmonton. Mais nous pouvons affirmer que nos disques sont de qualité, comparés à la majorité des leurs. Les Anglais sont d’ailleurs les premiers à J’admettre.
Le responsable de la discothèque de CHFA est un musicien qui n’a pas en- core quarante ans, mais il commence à avoir des cheveux gris et si ce n’était de son sourire, on serait peut-être porté à croire qu'il dépasse la quarantaine. C’est un honnne qui demeure dans l’ouest de- puis 18 ans, M. Gabriel Paradis, bien connu dans Edmonton pour ses talents d'accordéoniste. M: Paradis est aidé du- rant certaines périodes assez courtes de la journée par l’un ou l’autre des annon- ceurs. Dans les postes anglais, qui ne sont en ondes qu’une heure de plus que nous par jour et qui sont rattachés à l'un ou l’autre réseau anglais, il y a deüx, trois et même quatre personnes dont le travail de la journée entière sc fait dans la discothèque. Il est bon que la popula- tion de l'Alberta sache que les employés de CHFA, pour la plupart du moins, sont des patriotes à leur façon, tout comme ceux qui ont donné de l'argent pour la fondation du poste.
Et c'est tout pour aujourd'hui. Nous attendons vos nouvelles. Bonne semaine.
Coq d'Or. Je crois et je chante.
—
*
MITED
|
7h.35—-Gaietés matinales [Les Gaïetés matinales|Les Gaietés matinales/Les Gaïetés matinales|Les Gaïetés matinales|Les Gaietés matinales
12h.00—Fin des émissions |Kin des émissions
No 4 : ee a a ee Le CS ae ae
P.Q., aident aux moissons dans notre pa- porteurs: MM. Paul Montpcti, R
A D ë = ; “à - e £ L k ob : Chez le Predicateur des OISeaux roisse. Nous leur souhaitons la bienvenue, | Montpetit, Patrick Montpetit, Hem s dé ai Montpetit, Georges Montpetit, Hectée : . : . 5 Monpetit. Les surviv: ï , Le (Suite de la page 1) : : Le travail de la construction de notre Sont re ee Le Ke défie . “Et vu que vous ne savez ni filer, ni coudre, Dieu vous habille, vous! nouvelle église qui avait langui depuis: ani, M, Arthur |
: \ Bergevin; deux filles: Mine quelques semaines a repris avec ps line), et Fernande de Le
d’entrain ces jours derniers. Un EPOUP® | çons: MM. Raoul Berge
d'experts en couverture sont arrivés au!
Pelletier (A. gal: quatre ga.
vin, Lucien B gevin, Elie Bergevin et Achille ni
ct vos petits enfants; il vous aime donc très fort, votre Créateur, puisqu'il vous accorde tant de bienfaits; c’est pourquoi, gardez-vous, mes frères, du péché de l'ingratitude et toujours étudiez-vous à louer
Dieu” Et tandis que saint François leur disait ces paroles, tous ces| début de la semaine pour terminer la | fin: duatro fire Allen à D Berge. oiseaux commencèrent à ouvrir le bec, à allonger le cou, à battre des | toiture. Le travail de finissage intérieur : MtontpebE de Lepil Le. , ailes, à incliner avec respect leur tête jusqu'à terre, et à montrer par {pourra se faire maintenant beau temps ton, et Jos. Montpctit d'Ottawa ui 4 . . . 4 de ? Le d: leurs actes et leurs chants que le Père saint leur donnait un très grand | mauvais temps. Si la température refroi-| (Ernest Mat Nue quatie plaisir. Et saint François se réjouissait. . .Finalement, la prédication | ait, le système de chauffage que M. (Marie) Mme Horace Mont and terminée, saint François fit sur eux le signe de la croix et leur-donna Dextras et Compagnie installe actuelle-{ à ne Las î , toutes licence de partir et, alors, tous ces oiseaux s’élevèrent dans l'air avec | ment, pourra être mis à l'essai. fées décChable ho Mme La. d ill ha Pan | ; DCNCTs F4 (Angéline) e merveilleux chants. . . - + + % Mme Charet, d'Ottawa Je m'imagine la volière innombrable de ces oiseaux tourbillonnant L leader Shaver . D. à . : : É orsque cette chronique vou - a fami ite de l'oncnc autour de la tunique grise de saint François et lançant leurs petits dra sa ons célébré lee toners le Fe to de l'accasion pour cris joyeux. . . Mais le guide ne me donne pas le temps de me perdre |°"* cérement tous Les pa.
de Mme Arthur Bergevin décédée lundi soir dernier, à l’âge de 74 ans, dans sa demeure, après une longue maladie. Elle avait reçu les derniers sacrements il y al * quelques jours. Nombreux parents'et a- Fr *# mis sont venus à la veillée du corps chez| Nous avons aussi inhumé mardi après. M. Lucien Bergevin mercredi soir der-|midi un petit enfant nouviné de M. nier, Le service eut lieu jeudi matin {et Mme Edouard Lutz qui n° dernier. Les neveux de la défunte furent | quelques heures,
rents et amis de leurs condoléances et offrandes de messes pour le repos de Ya me de la défunte.
dans des rêveries. Il nous fait descendre à la crypte, près du tombeau de son séraphique Père. On ne peut s'empêcher d’être profondément im- pressionné en pénétrant dans cette solitude. La sifénce, le demi-jour que laisse tomber l'éclairage, tout porte au recueillement. Nous pouvons ucus approcher tout près du tombeau où saint François repose accom- pagné jusque dans la mort par quatre autres de ses “petits frères”, ! ses intimes. Mais l’heure passe. C’est le moment du départ. Nous re-, descendons la colline d'Assise. Comme il se fait déjà tard, nous aurons tout juste le temps de nous arrêter un peu à l’église de la Portioncule, construction englobant la primitive église où saint François aimait prier, et nous faisons une visite à l'endroit où il mourut. Il faut nous remet- tre en route.
Jembrasse d’un dernier regard le flanc de la montagne où s'étendent; les remparts et se dréssent les antiques clochers; je regarde la plaine où, dans sa jeunesse, François se promenait solitaire; la route qu'il a si souvent parcourue en compagnie de ses premiers disciples, frère Massé, | frère Léon, frère Elie, et tant d’autres. C'est de cette plaine et de _. ville qu'il était naguère parti; et c'est dans cette plaine et dans cette ville qu'il était venu finir ses jours. ;
Et pendant que nous roulons vers Florence, je revois par la pensée, au bord de la. route, le moine en tunique grise prêchant aux oiseaux.
LEGAL
Nous apprenons que la famille M. Ro-
+
il vecu que
Expéditeurs de crème Notre service VOUS donne
Prompt retour de vos bidons à crème
| M. Laurent Boisvert, qui subit une séricuse opération à l'hôpital général Ja semaine dernière, est maintenant en bonne voie de convalescence. On nous {dit aussi que M. Alfred Paquette qui
Prompt paiement
Classification exacte
Les plus hauts prix
i était retourné à l'hôpital de Westlock au | courant de l'été après une deuxième at- taque de paralysie est maintenant de retour chez M. André Sylvestre.
% *%
Quelques-unes des nôtres se sont ren- dus à Picardville dimanche dernier pour y rencontrer la Statue de Notre-Dame du Cap. Nous espérons avoir l’honneur | de sa, visite chez nous dans un avenir assez prochain.
+ + +
Une température idéale nous à favorisé depuis quelques semaines pour le travail des moissons ct nous espérons que ça va durer un autre deux semaines. Nous ap- prenions ces jours-ci que des jeunes tra- vaillants de la paroisse de Valleyfield,
3 ECD A UN MEILLEUR SERVICE! | : E.C.D.—PLUS GRANDE SATISFACTION |
M. Boisvert qui travaille depuis assez longtemps pour la Compagnie Stein a vendu sa propriété ici à M. Adalbert Provost et s’est acheté une résidence en ville afin d’être plus près de son travail.
* Expediez par train ou camion
= + + Dimanche soir dernier avait lieu dans
la salle M. Lamarche une grande soirée sociale où plus d’une centaine de mem- bres des C.Y.O. environnantes se ren- dirent pour se recréer agréablement. Di- manche prochain les exécutifs des C.Y.O. de Ia Fédération auront une journée d’études à Morinville afin de considérer ensemble les projets d'activités pour la saison d'automne cet d'hiver.
LE
:. 1: EDMONTON.
Horaire des émissions du poste CHFA
680 kilocyles
Cet horaire nous est fourni par le poste CHFA et nous ne sommes aucunement responsables des changements qui pourront y être faits.
A.M. LUNDI MARDI à 7h.00—-Gaietés matinales 7h.30—Depuis minuit
A . MERCREDI JEUDI . VENDREDI MEDI Les Gaietés matinales| Les Gaietés matinales| Les Gaietés matinales| Les Gaietés matinales|Les Gaietés matinales Ici et là, depuis minuit] Ici et là, depuis minuit! ici et là, depuis minuit] Ici et là, depuis minuit|Ici et là, depuis minuit
DIMANCHE
8h.00—Radio journal Radio journal Radio journal Radio jcurnal Radio journal Radio journal 8h.10—-Iintermède Interméde Interméde Intermède Intermède Intermède 8h.15—Recueillement Recueiïllement Recueillement Recueillement Recveillement Recueillement
L’orgue enchanté L’orgue enchanté L’orgue enchanté L’orgue enchanté L’orgue enchanté Bulletin de nouvelles
Bulletin de nouvelles | Bulletin de nouvelles | Bulletin de nouvelles | Bulletin de nouvelles Le Club Alouette -|Le Club Alouette Le Club Alouette {Le Club Alouette Le Club Alouette Le Club Alouette Le Club Alouette Le Club Alouette Le Club Alouette Le Club Alouette
Le Club Alouette Le Club Alouette Le Club Alouette Le Club Alouette Le Club Alouette Heure de Morinville | Heure de Falher
L’heure de Bonnyville| L'heure de St-Paul . fu bal musette
8h.30—L'orgue enchanté 8h.55-—Nouvelles 9h'00—Club Alouette 10h.00--Club Alouette 10h.15—Club Alouette 11h.00—Heure de Legal
11h.80—Avant l’Angélus 12h.00—Horaire
P.M.
12h.02-Coin des affaires 12h.05-Quelques valses 12h.15-——Radio journal
Radio journal L'heure du concerto
Messe paroissiale -
; | Heure de Donnelly ne. Horaire des émissions] Horaire des émissions] Horaire des émissions| Horaire des émissions] Horaire des émissions/Réminiscences
Le Coin des affaires\Le Coin des affaires|Le Coin des affaires Le Coin des affaires! Le coin des affaires Quelques valses Quelques valses Quelques valses Quelques valses Quelques valses Radio journal Radio journal Radio journal Radio journal Radio journal 12h.25—Intermède Intermède Intermède Intermède Intermède Le rapport des routes 12h.80—En dinant En dinant En dinant En dinant En dinant Heure de Girouxville 12h.40-—Rapport des routes] Le rapport des routes! Le rapport des routes! Le rapport des routes|Le rapport des routes
12h.45-—Blanches et noires! Blanches et noires Blanches et noires Blanches et noires [Blanches et noires
Plus begux refrains
Activités sportives
12h.59— | Signal horaire Ih.00 Houwe de Crouviie/Radiojounadl 1h.15— - Concert populaire
1h.30- -Potpourri musical |Potpourri musical Potpourri musical Potpourri musical Potpourri musical
ZOtpourri musical Opéras et opérettes 2h.00—Caprice des goûts | Au caprice des goûts | Au caprice des goûts j Au caprice des goûts | Au caprice des goûts
Opéra
Au clavier
NS
2h.30— La Bonne Chanson 8h.00— Nouvelles Bulletin de nouvelles] Bulletin de nouvelles! Bulletin de nouvelles|Bulletin de nouvelles Heure catholique
rene coins de Paris |Aux 4 coins de Paris Aux 4 coins de Paris| Aux 4 coins de Paris|Aux 4 coins de Paris 8h. 4h.00—Micro Activités Micro Activités 4h.15—Radio Sacré-Coeur! Radio Sacré-Coeur 4h.30—Détente Entre nous 4h.45—Dédié aux malades, Dédié aux malades
en cris , Concert symphonique Micro Activités Radio Sacré-Coeur Message (Nord) Dédié aux malades
Micro Activités Micro-activités
Radio Sacré-Coeur |Accordéon pop. tente Détente
Dédié aux malades |Variétés Enfantines
4
Micro Activités Radio Sacré-Coeur Entre nous
Dédié aux malades
Concert symphonique
: - . Zoncert symphonique ; 5h.00—En marge des émis-|Ën marge de nos e-lEn marge de nos e-|En marge de nos e-[En marge de nos e-|Le Message de‘ |Régal artistique
sions commerciales |missions commerciales|missicns commerciales|missions commerciales|missions commerciales l’Immaculée Sh.15—Vaises, Tangos |Variétés musicales Valses et Tangos Valkses et Tangos Valses et Tangos
5h.20—
L'Orgue populaire ÿ
Nos solistes
Le ciel par dessus les toits
Yvan l’Intrépide
Yvan l'Intrépide Refrains de l'Ouest
.80—Yvan l'Intrépi : He ÉS 2Rehains de fOuest En lisant la “Survi- En lisant la “Survi- : vance” vance” Gh.00—Rapport des routes|Le rapport des routes] Le rapport des routes] Le rapport des routes Le rapport des routes Le rapport des routes/A la console SOIREE 6h.05—Hors d'oeuvre
Yvan l’Intrépide Yvan l’Intrépide
Son des clairons . Refrains de l'Ouest
Refrains de l'Ouest
Hors d'oeuvre musical] Hors d'oeuvre musicall Hors d'oeuvre musica)| Hors d'oeuvre musica]
musical : 6h.15—Radio journal Radio journal Radio journal Radio journal Radio journal Radio journal Radio journal 6h.25—Intermède | mtermède ,; | Intermêde Intermède Intermède Intermède Intermède
Chronique sportive
Chronique sportive La Sieste musicale
En avant marche! La sieste musicale
Chronique sportive
6h.30—Chronique sportive La Sieste musicale
6h.40—Sieste musicale 6h.45—Un homme et son
Chronique sportive
Pays des lPampas La Sieste musicale
Chronique sportive À être annoncé
péché :: a — À — —_"— "À es 7h.00—Un homme et son | Un homme et son Un homme et son Un homme et son Un homme et son . | Un homme et son {Un homme et son péché : péché .. ., Péché .…. … péché … *. péché ‘ péché péché
Th.15-Méli-mélo Méli-mélo Méli-méla Méli-mélo Méli-mélo Méli-mélo Jascha Heifetz 7h.80—Sherlock Holmes |Le théâtre populaire | D ae le bon vieux Pas ne Fred Jackson Fate des nouveau-lTrois de Québec
‘ emps amiliale tés 7h.45— à j Chanteur des prairies Carnet de voyage |
| —]— qq le 8h.00—Dernières nouvelles] Dernières nouvelles |Dernières nouvelles | Dernières nouvelles |Dernières nouvelles | Dernières nouvelles |Dernières nouvelles 8h.10-—Intermède Intermède :: Intermède Intermède Vedette de la semaine|Intermède Intermède
8h.15—Gaictés ! parisiennes| Chronique littéraire |Sous les Palmiers
Folklore et fantaisies Variétés canadiennes| Veillées de chez nous|Avec Thérèse
8h.30—A votre; santé Dans l'ambiance . [Me Connaissez-vous? | Mlle Crévolin Chasse à l'inconnu Vive la Canadienne [Album de la musique : 5 ‘ RE ue nous aimons 8h.45—Histoire {du Canada ‘ ï | ut q . SR ER — — Be De ne nt rer 9h.00—Trérèse ; Trottier | Fantaisies En Récital ce soir | Célébrités Musique de ball —
| instrumentales 9h.15—-Trésors : symphoni- :
ques 9h.30—Brise musicale
10h.00—Nouvellés
-[Rendez-vous
Fi En Récital i , RS Vlad. Horowitz
Néo-Canadiens Album des disques Musi ue de. ch: AA cs eu sique de ambre | Boston Pops
nd ae Résumé des nouvelles! Résumé des nouvelles] Résumé des nouvelles| Résumé des nouvelles| Réumé des nouvelle: l Résumé des nouvelles
,| Heure du repos
10h.10—En sourdine Souvenirs En sourdine Souvenirs En sourdine En Sourdine Souvenirs ee Lie lee Les touches d'ivoire __— LL | L . h.. ouches\d’ivoire ze succès dü jour uccès du jour À votr ; - “voi
10h.35— +: -. [Les touches d'ivoire | Les touches d'ivoire : ee ee HeGCRES dipl
10h.45—Refrains: étrangers | Refrains étrangers Refrains étrangers ‘| Refrains’ étrangers | ” |'Refrains: étrangèrs Refrains étrangers _ : —— a ——— |: = Pare - EE .
1h.00—Adagio ? Adagio. … l'Adagio FAdägio “. Adagio, . “lAdamio . Adagio
11h.55—Nouvelles .:." “Bulletin des nouvelles] Bulletin des nouvelles] Bulletin des nouvelles] Bülletin des nouvelles| Bulletin des nouvelles|Bulletin de iouvellés
Fin des émissions Fin des émissions ‘Fin des émissions |Fin des émissions Fin des émissions
F4